La victoire tant attendue dans le camp des Ecureuils cadets aux prises, dimanches 7 août avec leurs homologues ivoiriens au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou est restée vaine. Les poulains du coach Edmé Codjo ont difficilement arraché un match nul, en dépit de la présence dans les tribunes du président de la République, venu les soutenir.
Dans deux semaines du côté d’Abidjan, les Ecureuils cadets auront du grain à moudre, s’ils tiennent à se qualifier à l’issue du match retour du 2e tour des éliminatoires de la CAN U-17, Madagascar 2017, après le difficile match nul qu’ils ont arraché à Cotonou au match aller, dimanche 7 août. Pourtant, ce ne sont pas les arguments qui manquaient côté béninois. En plus de la présence au stade du président de la République, Patrice Talon, l’équipe nationale cadette coachée par Edmé Codjo avait aussi la faveur du public qui ne s’est pas fait prier. Du soutien, ils en avaient donc tout comme ils ont bénéficié de nombreuses occasions de but non concrétisées. Très enthousiastes dès le coup de sifflet de l’arbitre central malien Harouna Coulibaly, Chabel Gomez et ses coéquipiers se sont montrés très vite entreprenants. Les premières menaces ont été portées dans le camp ivoirien par une équipe béninoise qui, visiblement, n’avait aucune ambition de faire trainer les choses. Mais les offensives répétitives menées par Joël Videkon, Laurent Azogué et autres n’ont pas été assez peaufinées pour inquiéter Boris Sekou Koné, le gardien de but ivoirien. A une occasion béninoise manquée de justesse à la 32è minute, les Ivoiriens répliquent trois minutes plus tard par une lourde frappe qui se solde par un arrêt spectaculaire d’Abiola Katchon.
Assommés par les menaces réplétives des Ecureuils cadets, l’équipe adverse finit par trouver la faille sur un contre et Icora Coulibaly cloue au pilori le gardien béninois d’une frappe bien enrôlée. Mais une fois encore, la réaction béninoise sera vive et c’est finalement sur un pénalty que Joël Videkon ramène les deux équipes à égalité, d’un contre-pied parfait et sous les ovations du stade. Renvoyés dans les vestiaires sur le score d’un but partout, les deux équipes reviennent en seconde partie plus aguerries. Côté béninois, trop de déchets techniques et une criarde absence de lucidité dans la finition qui ont maintes fois fait avorter le second but tant espéré par le public et sans doute par le président Patrice Talon aussi. C’est d’ailleurs les poulains du coach ivoirien Doha Lassina qui, dans les dernières minutes du temps réglementaire et même dans le temps additionnel, ont malmené leurs vis-à-vis sans parvenir à concrétiser la moindre occasion. Tous leurs assauts ont rencontré une déterminante défense béninoise, mais aussi un gardien de but confiant.
Josué F. MEHOUENOU