En audience hier mercredi 10 août 2016 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, une délégation composée de la société civile et des députés a rencontré le Président de l’Assemblée Nationale au sujet de la nouvelle carte universitaire du Bénin proposée par le Gouvernement. Cette délégation est allé fait savoir à la deuxième personnalité de l’Etat, le président Adrien Houngbédji, leur refus d’accepter la nouvelle carte universitaire telle que proposée par le nouveau régime.
La nouvelle carte universitaire du Bénin récemment rendue publique par le Gouvernement doit être revue et corrigée. C’est une exigence des composantes de la société civile des départements de l’Ouémé et du Plateau appuyées par les députés provenant des 15è, 19è, 20è, 21è et 22è circonscriptions électorales. C’est l’essentiel du message transmis par ces différentes personnalités au Président de l’Assemblée Nationale à l’occasion de cette rencontre. Selon le Professeur Djidjoho Padonou, porte-parole de la société civile, cette carte universitaire porte en elle, les germes de la division de la Nation, car toute une région du pays se sent marginalisée. Aussi a-t-il dénoncé la marginalisation qui est faite à des communes comme Porto-Novo, Kétou et autres. Pour le Professeur Padonou, la ville de Porto-Novo, capitale du Bénin, doit bénéficier de l’érection d’une université pluridisciplinaire à part entière. Ensuite, la commune de Kétou ne peut être dépossédée de l’université d’agronomie. Plusieurs études ont précédé la décision d’y implanter une université d’agronomie. Ces études montrent bien que Kétou est propice pour le développement de l’agriculture. Et mieux, l’Université d’agronomie de Kétou est voisine à celle d’Ibadan au Nigéria et les autorités d’Ogoun State se proposent d’aider au développement et au rayonnement de ladite université. Le député Jean Michel Abimbola, porte-parole des parlementaires, a invité le Gouvernement à préserver l’unité et la concorde nationale.
Kola Paqui (Br Ouéné- Plateau)