« Le Gouvernement a ordonné un audit de la filière des véhicules d’occasion sur la période 2012-2016. L’objet de l’audit était de vérifier la qualité de la gestion de la filière des véhicules d’occasion. L’objet de l’audit n’est pas de se prononcer sur l’opportunité ou non de la création de la Segub. Cette différence est fondamentale. S’il s’agit de l’opportunité de la création de la Segub, vous me trouverez là. Nous avons eu des débats en conseil des ministres sur cette opportunité, la pertinence. La pertinence est prouvée et de ce que j’entends, la pertinence de la Segub n’est pas remise en cause. Ce qui est remis en cause, c’est la qualité de la gestion de la Segub. Moi, je ne suis pas actionnaire dans Segub et je ne m’occupe pas de la gestion de Segub ni le conseil des ministres à l’époque. On est en train de vérifier la qualité de la gestion. J’ai eu à faire un compte rendu, disons un point de presse sur cette question, et je vous ai dit en ce moment que le dossier a été transmis à la justice. Je n’ai prononcé le nom de personne, aucune personne physique n’a été citée par Pascal Irénée Koupaki. Donc, quel est le problème ? Je vois beaucoup d’agitations, la bonne ligne de défense n’est pas l’agitation. Je vois beaucoup d’agitations avec un peu de mépris. Moi, je n’ai pas de haine, je n’en ai pas, et donc par conséquent, je pense que la justice fera son travail. Si je suis demandé parce que je détiens des informations sur la gestion de la filière, je répondrai à la justice sereinement. C’est vrai il y a beaucoup d’agitations mais moi je passe mon chemin »
Arnaud DOUMANHOUN