(Politiciens de la rupture et du Yayisme compromis ou impliqués, qui est con ? )
Espérant tous les jours un changement de leurs conditions de vie à l’ère du nouveau départ , les Béninois dans leur grande majorité suivent avec amusement et dégoût , le feuilleton SEGUB et véhicules d’occasion. En vérité, ils savent qui et qui sont impliqués dans celui-ci avec les mains pleines de milliards de francs bouffés ou mal bouffés au détriment de l’Etat.
Plus d’une semaine que l’affaire SEGUB et son corollaire la filière véhicules d’occasion alimente l’actualité socio-économique, financière et politique au Bénin. Plus d’une semaine que des déballages sont faits dans la presse, les médias et même dans les rues ou maquis. Députés, anciens ministres, transitaires, hommes d’affaires ou commerçants, escrocs... bref, tout un monde s’emploie à parler de la filière véhicules d’occasions en bavardant, en accusant tel ou tel, et en avançant des chiffres faramineux de montant. Conséquences, des béninois ont le vertige en écoutant les milliards détournés ; d’autres se mettent à rire tout simplement car étant dégoûtés par toutes ces révélations scandaleuses. Au fait, vu tous les noms cités à tort ou à raison dans toutes ces révélations abracadabrantes, on comprend que des personnalités de l’ère de la rupture et de la période Yayi sont impliquées. Certes, parmi elles, on a des innocents comme le prétend être la fois dernière sur plusieurs chaînes télévisées et privées, l’honorable et ex-ministre Valentin Djènontin. Mais c’est clair qu’il y a des bouffeurs étant donné que les résultats des audits commandés par le gouvernement, ont clairement montré qu’il y a eu mauvaise gestion des ressources financières. Mais ce qui est impressionnant, c’est plus d’une centaine de milliards de francs que se sont partagés des gens sur le dos de l’Etat. Le vrai problème qui se pose aujourd’hui, c’est d’identifier clairement qui sont les vrais coupables ? Ne sont-ils pas liés directement ou indirectement au pouvoir en place ? si c’est le cas comment peut-on les faire rendre gorge et les sanctionner ? En somme, cette affaire SEGUB / Véhicules d’occasion a l’air d’une comédie pour distraire le peuple qui sait en vérité qui est sale ou qui est propre dans celle-ci.
Marie Soeur Tampily