L’exclusion de 21 étudiants à l’Université d’Abomey-Calavi et l’invalidation de l’année académique à la Flash continuent de susciter des réactions. La dernière en date est celle de Maître Aboubacar Baparapé, Avocat à la Cour et Président de l'organisation des droits de l'homme et des peuples au Bénin. Selon lui, les étudiants ne revendiquaient que de meilleures conditions de vie, d’études et surtout une meilleure organisation des examens. Et que le système LMD doit répondre à un certain nombre de conditions avant qu’elle ne puisse effectivement prendre corps à l’Université. Après avoir rappelé que l’éducation relève du pouvoir régalien de l’Etat conformément à l’article 13 de la Constitution du 11 décembre 1990 qui dispose : «L’Etat pourvoit à l’éducation de la jeunesse par des écoles publiques. L’enseignement primaire est obligatoire. L’Etat assure progressivement la gratuité de l’enseignement public», l’ardent défenseur des droits de l’homme et des peuples, Me Aboubacar Baparapé, a dénoncé les différentes mesures prises par les autorités rectorales en l’occurrence l’exclusion de 21 étudiants et l’invalidation de l’année à la Flash. Selon ses dires, ces mesures non seulement sont arbitraires, illégales mais surtout anticonstitutionnelles. C’est donc une violation de cette disposition constitutionnelle notamment en ce qui concerne l’invalidation de l’année en cours à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash). Par ailleurs, le Président de l'organisation des droits de l'homme et des peuples au Bénin, Me Aboubacar Baparapé, a laissé entendre que cette mesure d’exclure des étudiants vise à étouffer le mouvement étudiant et la combativité de la jeunesse.
Benn MICHODIGNI