Recherché dans une affaire de « faux et usage de faux et tentative d’escroquerie… » Romuald Alingo nargue la police béninoise

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Faits Divers

Publié le mercredi 17 aout 2016 | Les 4 Vérités

(Qu’il se présente à la police au lieu de s’acharner contre Alain Capo Chichi )
Par Guillaume C. AGBO,

Romuald Alingo aime le goût du risque. En témoigne sa réaction suite à la sortie médiatique du PDG du Groupe Cerco ce lundi 15 aout à Cotonou. Répliquant aux propos du Dr Alain Capo Chichi, Romuald Alingo accuse le plaignant qui a saisi la police du dossier affirmant que celui –ci a piraté son compte facebook. Il a une alternative : se présenter à la police pour la manifestation de la vérité.

Romuald Alingo nargue la police sur toute la ligne. Il fait voir de toutes les couleurs aux flics béninois notamment ceux de l’office central de répression de la cybercriminalité qui doivent réagir…
Romuald Alingo sait bien qu’il a été convoqué à l’office central de répression de la cybercriminalité. La police veut juste l’écouter dans un dossier qui l’oppose au PDG du Groupe Cerco, Alain Capo Chichi. Et comme le disait celui-ci ce lundi, « beaucoup de béninois reçoivent des convocations de la police et se présentent comme présumés innocents ». Au lieu de se présenter à la police, Romuald Alingo préfère remuer le couteau dans la plaie, raser les murs… Sur les réseaux sociaux lundi dernier, il a réagi à la conférence de presse du Dr Alain Capo Chichi faisant croire que celui-ci a piraté son compte facebook. Une affirmation qui du moins le confond. Sinon comment comprendre que dans la nuit du lundi au mardi 16 aout et même ce mercredi matin, Romuald Alingo ait encore utilisé son compte facebook dont il faisait croire le piratage ? Cela veut-il dire qu’entre temps Romuald Alingo a récupéré le mot de passe de son compte facebook ? Et par quelle alchimie ? Tant de questions qui lui permettraient de confondre son contradicteur s’il a la vérité de son côté. Mais au cas contraire, Romuald Alingo nargue les béninois et la police béninoise sans le savoir. Sinon qu’est ce que cela lui coûte de se présenter à l’office central de répression de la cybercriminalité pour brandir les preuves qu’il détient et derechef confondre son contradicteur.
Dans ce méli-mélo, que fait alors l’office central de répression de la cybercriminalité pour la manifestation de la vérité puisque Romuald Alingo affirme ne pas être en cavale mais qu’il circule à Cotonou.
Pour démontrer à la police béninoise et à l’opinion publique béninoise celui qui d’entre els deux ment sur le compte de l’autre Romuald Alingo à une seule possibilité : se présenter à l’office central de répression de la cybercriminalité pour la manifestation de la vérité surtout en ce qui concerne l’histoire de son compte facebook piraté et des échanges entre lui et Alain Capo Chichi.

Réaction de Romuald Alingo par un Post publié sur le groupe Whatsapp ‘’Parlons Politique’’ lundi 15 aout

‘’Suite à la conférence de presse du Groupe Cerco, ce jour lundi 15 Août 2016, voici ma part de vérité, votre humble serviteur, Monsieur Romuald Alingo, Directeur général du Groupe de presse l’Audace Info.
Alain Capo-CHICHI dans son vilain dessein de tordre le cou à la manifestation de la vérité, par la justice de notre pays, a donné une conférence de presse ce jour. Dans son adresse, il a brandit une discussion, fausse bien sûre, que votre humble serviteur aurait eu avec lui, sur sa page Facebook. Faux et archi faux. Alain Capo CHICHI a piraté le compte Facebook de votre confrère. Il doit répondre de ses actes et apporter les preuves de ses allégations. Je tiens à préciser à l’opinion publique nationale et internationale, que contrairement à ce qu’il aurait avancé, je ne suis jamais en cavale. Je suis toujours à Cotonou dans mon cher et beau pays le Bénin, libre de mes mouvements. Et je donne toute à l’heure même, une conférence de presse à l’Infosec de Cotonou à 17h 30 minutes à ce sujet. Je tiens également à remercier les professionnels des médias, l’association des professionnels des médias, je veux nommer la Haac, l’Upmb, le patronat. Je veux également remercier les associations des professionnels des médias des pays sœurs. Je veux nommer le Togo, ils m’ont beaucoup appelé. Je veux nommer la Côte d’Ivoire, je veux nommer le Burkina Faso, je veux nommer mes chers amis de Paris, j’étais à Paris en France, il y a de cela à peine 1 mois, ils m’ont beaucoup appelé. Je tiens à remercier la famille, mes proches et tous ceux qui ne cessent de m’appeler pour me demander ce qui se passe. Je vous remercie.’’