Le 27 juillet dernier, le Conseil des ministres béninois a approuvé une demande officielle de restitution des œuvres d'art emportées par le général Dodds en 1892 et aujourd'hui conservées dans l'Hexagone. Une première, qui soulève une fois de plus la question du patrimoine africain exposé à l'étranger.
C’est un sujet qui revient souvent sur le devant de la scène et charrie avec lui tout le limon d’une histoire complexe. Les anciennes puissances coloniales doivent-elles rendre aux pays qu’elles occupèrent les trésors emportés ou acquis dans des conditions troubles et qui, aujourd’hui, peuplent leurs musées ? La controverse la plus célèbre est sans doute celle concernant la frise du Parthénon, réclamée par l’État grec au British Museum (Royaume-Uni) depuis près de deux siècles. Ce dernier, qui l’achetée à la Sublime porte, se considère toujours comme le propriétaire légitime de l’oeuvre…
Une enceinte sécurisée pour le musée historique d’Abomey
Dernier soubresaut en date dans la longue liste des polémiques, la demande officielle adressée par les autorités béninoise à la France, le 27 juillet dernier. Ce jour là, le conseil des ministres béninois a examiné une communication conjointe du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et du ministre du Tourisme et de la Culture « relative au retour, au Bénin, des objets précieux royaux emportés par l’armée française lors de la conquête de novembre 1892 ».
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