Par : Akkilou YACOUBOU
Petit pays trop compliqué. Tous des cerveaux, des malins et personne ne veut se faire duper. La politique, ils l’ont dans le sang puisqu’ils la respirent. Tous, du plus petit au plus grand. Malins comme le lièvre, ils croient l’être mais souvent et très souvent, ils sont victimes de leur ruse. Pays qui de loin présente une belle carte postale mais qui devient tout autre une fois les pieds sur cette terre. Parfois, il faut savoir prendre un bon coup d’airs pour pouvoir mieux respirer et réussir à continuer son périple. Ce pays on le connaît…. Oui, tous ! Bienvenue !!! Wezon, Akwaba, I dam ko, etc.
Enfin, eux l’ont compris. Savoir prendre du repos pour se mettre les idées en ordre. 10 jours de congé pour le gouvernement de la rupture dès ce jour, vendredi 12 Août 2016. Il était temps. Après quatre mois de travail acharné comme de beaux diables, il fallait ce repos certainement réparateur. La tâche a été immense durant ces longs mois, quatre au total après lesquels devait commencer le bonheur annoncé pour le peuple. Même si ce n’est un discours de prospérité partagée, on annonçait que le peuple sentirait de l’amélioration dans son quotidien. Il en a été ainsi depuis le 6 août passé, chacun a sa petite idée parce que tout ce qui se fait maintenant est toujours vu comme » nouveau, du jamais vu, et surtout à ne pas critiquer » au risque de se faire traiter d’aigris. Cependant, qui est aigri plus que l’autre ? Qui fait du bien à son peuple lorsqu’il refuse qu’on critique ce qui est mal ? Doit-on accepter le bling des uns alors que le sachet de gari de 25 FCFA est difficile à trouver dans certaines familles tout ce qui se fait, ne provient pas du siphonage du dos squelettique du contribuable béninois, annonce-t-on. Donc, » allons seulement « .
Le faste, on en est servi tous les jours. Quant au bonheur annoncé, il est toujours attendu alors qu’un travail colossal a bien été abattu. Un travail herculéen. Bref, beaucoup d’urgences pour faire vite : rétablissement des sociétés avec payement des arriérés, annulation des concours, volonté de réviser la constitution avec des gens qui s’en ont mis plein les poches, une sécurité bancale, une communication agonisante, des scandales à ressortir comme l’affaire Ségub qui permettra au PVI-NG de renaitre de ses cendres comme le sphinx, etc. Avec un tel plat en quatre mois, rien de mieux que 10 jours pour souffler. 10 jours pour revenir pimpant pour ministres ou sinistres. Entre ministre et un sinistre, il n’y a qu’une lettre, et une affaire de destin dans la conduite de leur travail. Après 4 mois, un bon coup d’air pour la rupture et toujours de l’attente pour le peuple, an nou an lé Nouveau départ !