La machine d’intoxication tourne à plein régime sous la Rupture. Des propos ont été attribués sans preuve à l’ancien président Yayi Boni. Ce n’est qu’une cabale orchestrée contre cet homme qui s’est beaucoup sacrifié pour le Bénin.
Il n’y a plus de jour où Yayi Boni ne fait l’objet d’acharnement gratuit. Injures, humiliations, intoxications, harcèlement…Toutes les astuces ont été trouvées pour troubler la retraite de l’ancien président de la République. A Cotonou comme à Tchaorou, Yayi Boni n’est plus libre dans ses mouvements. Plus d’intimité. Il est épié. Plusieurs sources affirment que les nouvelles autorités soutiennent ces actes dénoncés. Non contentes de détruire les œuvres de développement engagées par l’ancien Chef de l’Etat, elles ont décidé de ternir son image en lui collant des déclarations inventées. Or, les populations vivent une crise sociale aigue depuis plusieurs mois.
La visite de Yayi Boni dans certaines villes du Nord suscite encore des polémiques inutiles. Ses détracteurs font circuler l’information selon laquelle, lors de ces rencontres, il a déclaré vouloir revenir au pouvoir en 2021. Ce sont des inexactitudes. Yayi n’a jamais tenu lancé de tels propos. Il est légaliste et sait que la Constitution lui interdit de rebondir en 2021. En vérité, à Parakou, Nikki et Djougou, il n’a rencontré personne. A Abomey, il était chez le roi Agoli-Agbo. A Parakou, le Chef de l’Etat a discuté avec le maire, le premier adjoint au maire et deux conseillers municipaux. Très attaché à Parakou, il a décidé d’intervenir pour faire renaître la cohésion au sein du Conseil municipal. Le maire Souradjou K. Adamou est en effet depuis quelques jours menacé de destitution. Selon nos sources, 150 millions de F Cfa ont été débloqués pour déloger le maire. Et face à cette situation qui pourrait bloquer le développement de la ville, Yayi Boni a tenté d’offrir sa médiation. Une volonté mal interprétée. Bill Clinton continue d’animer la vie politique aux Etats-Unis. Au Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva est toujours présent sur la scène politique. Nicéphore Soglo influence toujours la vie politique béninoise. Les exemples sont légion. Alors pourquoi refuserait-on à Yayi Boni le droit de continuer à animer la scène politique nationale?
Yayi Boni est victime d’un lynchage médiatique qu’il ne mérite pas. Le gouvernement de Patrice Talon et ses soutiens doivent travailler à réduire la pauvreté plutôt que de perturber la retraite de l’ancien Chef de l’Etat. La Rupture doit cesser de distraire le peuple.
Mike MAHOUNA