Par ces temps où les disciples de St André ont du mal à démêler l’écheveau de l’insécurité grandissante, ils couvent un malaise qui envenime l’atmosphère de travail…
Ça grogne à la police nationale. Non seulement, on sent l’absence d’une thérapie de choc pour endiguer l’insécurité mais une bourde monte dans les rangs de ses éléments. Pour preuve certains éléments cette écurie où le silence doit être de mise ont voulu s’exprimer. Selon les termes d’un message porté du directeur général de la police nationale Idrisou Moukaila en date du 10 août dernier à l’endroit des commissaires centraux et autres responsables sous tutelle, un groupe de 53 policiers ont formé une entente pour adresser une pétition au Chef de l’Etat Patrice Talon. Pour ce comportement qui dénote d’un manquement grave aux principes de respect hiérarchique et de réserve chers à l’institution policière et conformément aux dispositions de l’article 66 de la loi N° 2015-20 du 19 juin 2015, il est demandé à ses collaborateurs la constitution de leurs dossiers disciplinaires.
Cette décision salutaire du Directeur général de la police nationale n’enlève en rien à ce qui se susurre et qui a conduit à l’initiative des policiers mis en cause. Le vert est toujours dans le fruit. Selon bien de sources, ces éléments s’insurgeraient contre leurs conditions de travail qui favorisent la montée de l’insécurité depuis peu dans le pays.
Raoul HOUNSOUNOU