La salle de conférence de l’hôtel le Pantagruel en face du stade de l’amitié a servi de cadre le vendredi 19Août 2016 à la cérémonie de lancement officiel de l’atelier de formation en initiation aux bases de métier de journalisme : presse écrite, radio, télé, web, caméra photo et drone.Cette formation va permettre aux jeunes de profiter de leur vacances pour acquérir des savoir surtout dans le domaine des médias, d’intégrer le monde des médias en tant qu’auxiliaires et devenir plus tard des professionnels, durera 45 jours. Du 19Août au 23 septembre, les participants auront droit à plusieurs communications qui seront présentés par des professionnels avérés du monde des médias. A en croire l’initiateur de la dite formation, Hospice Houenou de dravo, le métier de journaliste qui se veut noble, exige un minimum de professionnalisme.
Après avoir remercié les chaleureux participants et leur rappeler le rôle du journaliste, le directeur de l’agence le Figaro a exhorté les participants à l’exercer selon les règles de l’art. Représentant le président de la Haac, le conseiller, Pascal Zantou, a souligné la délicatesse du rôle des journalistes et des médias dans la société. Pour lui, les phases glorieuses de l’ histoire, « l’ont été grâce à l’ardeur et la détermination des journalistes et des médias ». Un journaliste, ajoutera Pascal Zantou, n’est à la solde de personne, Sinon du citoyen. « Vos formateurs vous le diront. On n’est pas journaliste que de nom. On l’est par le professionnalisme. Le journaliste n’a pas dix milles devoirs. Il n’en a qu’un seul qui vaille, celui de traduire dans les faits le droit du citoyen à l’information. Comment peut il remplir ce devoir sacro-saint et non négociable, prescrit par tous les code de déontologie dans le monde y compris celui des journalistes du Bénin, s’il ne maîtrise pas les fondamentaux du métier ? », s’est-il enfin interrogé. Pour sa part, Franck Kpotchémè, président de l’UPMB a salué l’initiative, avant de doper le moral des participants en leur prodiguant quelques conseils pratiques et souhaite bon vent au programme.
Willy N. OLA