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Pascal Todjinou à sa sortie d’audience : « La Commission nationale de négociations Gouvernement-centrales syndicales renaîtra »
Publié le mardi 23 aout 2016  |  Le Matinal
Pascal
© aCotonou.com par CODIAS
Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Conféderation Générale des Travailleurs du Benin (CGTB) lors de la Conference de presse des centrales et confédérations syndicales sur l`actualité nationale au Bénin.
Cotonou 12 Août, Bourse du travail. La CGTB, CSA Bénin, COSI Bénin se prononce sur les dossiers de l`OCBN, la révision de la constitution et autres actualités nationales.




« Depuis que le président Talon a accédé à la magistrature suprême, c’est aujourd’hui seulement qu’il vient de nous recevoir. Nous étions mécontents, parce que nous estimons que nous sommes aussi des gardiens du temple. Nous avons gardé le temple pendant dix ans. Il est arrivé et avec tout ce que nous avons subi, on pensait vraiment qu’on devrait être reçu le plus rapidement possible.
Objectivement, lorsque nous l’avons écouté, nous avons constaté que c’est un vrai président. C’est un président qui maîtrise bien ses sujets. C’est un président qui ne parle pas beaucoup. C’est un président qui, sur cinq heures de discussion, ne prend pas plus de quatre heures et demie pour parler, lui-seul. Donc, c’est un président qui maîtrise ses sujets et nous, particulièrement, nous l’avons admiré.
Nous lui avons fait part d’un certain nombre de choses à savoir que les travailleurs sont en train de souffrir. Il faut qu’il fasse vite. Il nous a confirmé qu’il fera de son mieux. Il nous a confirmé aussi qu’il fera renaître la Commission nationale de négociations Gouvernement-centrales syndicales. Il nous a confirmé aussi que tous les concours à polémiques organisés en 2015 sont annulés dans l’intérêt supérieur de la Nation, dans l’intérêt supérieur des pauvres, dans l’intérêt supérieur des régions les plus pauvres de ce pays. Et je crois que c’est une décision qu’il faut apprécier.
Nous lui avons fait le point de la situation au niveau des travailleurs. Il s’est engagé et a dit que tout de suite, on va ouvrir les négociations pour que nous travaillions ensemble. Il a utilisé un terme : il a dit, mais en réalité, vous êtes nos partenaires. Nous ne sommes pas des parias. D’abord, j’ai apprécié l’ambiance qui a prévalu lors des négociations. Voilà un Président de la République qui s’est mis à la même table que nous, qui a utilisé la table ronde comme dans un cadre, véritablement de négociations. Si quelqu’un entre dans la salle, si on ne lui dit pas que c’est celui-là le Président de la République, il ne le saura pas. En toute honnêteté, nous aurions souhaité qu’il maintienne le cap jusqu’au bout. Que ceux qui l’entourent et qui ont l’habitude de transformer les présidents de la République ne le transforment pas. Le plus important, c’est ça. Nous nous sommes séparés dans une ambiance d’amitié, comme des égaux, quand bien même c’est un Président de la République. Attention ! On a fait une remarque : dans la salle, même si nous voulons enlever notre chapeau, il dit « Non ! Non ! Non ! Nous sommes les mêmes ». Vous-mêmes vous le savez, entre-temps, ce que ça donne comme résultat ? …. Et on s’accroupit même pour parler à un Président de la République. Mais ici, on a échangé dans une ambiance de fraternité, de gaieté…Il est allé jusqu’à dire que si on ne sait pas faire, il allait pousser un slogan syndical…Je voudrais que, même si c’est flatteur, que cela continue ainsi pour l’intérêt du dialogue social. Et nous autres (six), espérons que le septième va se joindre à nous,…que nous allons signer la charte… Je vous remercie ».

Propos recueillis par Félicien Fangnon
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