Actualisation du fichier électoral : Les nouveaux membres du Cos-Lépi installés
Les nouveaux membres du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) ont officiellement prêté serment dans la matinée d’hier lundi 22 août 2016. C’était à la Cour constitutionnelle en présence des sages.
Ils ont reçu mandat pour veiller à la fiabilité du fichier électoral. Les 11 nouveaux membres du Cos-Lépi auront, de façon concrète, à prendre en compte et intégrer au fichier, les électeurs omis et où qui viennent d’atteindre l’âge de la majorité. Cette importante tâche permettra d’actualiser le fichier déjà apuré par l’équipe précédente et qui avait intégré ceux qui ont atteint l’âge légal pour voter en 2016. Leur mission n’est pas mince, car c’est sur la base de ce fichier que se feront les prochaines consultations référendaires prévues dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles. Pour le président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo, l’outil de base de réussite du processus électoral reste et demeure le fichier électoral. Le Cos-Lépi, à l’avant-garde de la fiabilité de cet outil, a selon lui, un rôle central à jouer dans la prévention des crises électorales. « Si la démocratie se traduit par le bulletin de vote, la légitimité des gouvernants dépend pour une large part, de la qualité du fichier électoral. Vous êtes au commencement de tout processus électoral dans notre pays. Votre responsabilité dans l’organisation des futures consultations référendaires est pleinement engagée », a-t-il fait savoir. Et il poursuit : « La république attend de vous un travail impeccable accompli avec conscience dans les délais légaux ». Au regard de l’article 219 du code électoral, « le Cos-Lépi a pour mission de définir les orientations stratégiques de l’Agence nationale de traitement et de la superviser, d’analyser et régler les difficultés d’application pratiques pouvant résulter des dispositions légales et réglementaires relatives au fichier électoral national, de décider de toutes les questions permettant d’assurer la gestion et le fonctionnement effectif de l’Agence nationale de traitement et des commissions communales d’actualisation en charge des opérations continues d’apurement, de correction et de mise à jour du fichier électoral et aussi de recevoir les plaintes des citoyens et de lancer des enquêtes si cela est jugé nécessaire ».