Contrairement au Synares qui plaide en faveur de la communauté estudiantine, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snes) apporte son soutien aux autorités rectorales et décanales de l’Uac au sujet de la crise. Dans une déclaration rendue publique, le Snes condamne le comportement des étudiants qui remet en cause les règles élémentaires de la démocratie au niveau de l’Université d’Abomey-Calavi. Les étudiants seraient responsables de tout et devront assumer les conséquences résultant de leurs actes, selon le Sg/Snes, Vincent Houndedako. A l’en croire, le Bureau exécutif du syndicat avait entrepris des négociations avec le rectorat et le décanat de la Flash en vue d’une résolution pacifique de la crise quand ces étudiants ont recouru à des actes très peu recommandables en milieu universitaire pour tenter d’obtenir gain de cause. Ce qui a anéanti les efforts du Syndicat national de l’enseignement dans sa démarche de résolution de la crise. Tout en demandant la fermeté des autorités rectorales et décanales, le Snes plaide pour un allègement des sanctions prises à l’encontre des mis en cause. Faut-il le rappeler, la situation s’est crispée davantage à l’Université d’Abomey-Calavi en raison de l’arrêté rectoral N°484-2016/UAC/SG/CR/SP en date du 28 juillet 2016 portant invalidation de l’année académique 2015-2016 à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash). Ceci ajouté à celle relative à l’exclusion pour cinq ans de 21 responsables étudiants de la Flash. En tout cas, au regard de l’évolution de la crise, le vin semble déjà tiré à la Flash.
Aziz BADAROU