Par : Giscard AMOUSSOU
Leaders club press, Café médias plus, la messe…L’on ne saurait jamais d’où sont parties les diverses organisations nées de gauche à droite dans la corporation sans pour autant associer tout le monde. La presse béninoise est devenue objet à polémique depuis quelques mois voire années. Alors que l’adage nous apprend que c’est l’Union qui fait la force, cette vision ne se traduit aucunement dans le rang du monde de la presse béninoise. D’abord si ce n’est pas la guerre des générations, c’est celle des clans. Chacun se réfugie dans son groupe pour agir à sa manière suivant son intérêt. Le phénomène prend de plus en plus d’ampleur au cours des dernières élections des organes faitières de la presse béninoise. Que cela soit au cours de l’assemblée générale de l’union des professionnels des médias que celle du patronat de la presse, les joies sont diverses. Sur tous les foras, les différents clans se sont fait, remarquer diversement. La guerre des clans entre les parties que cela soit jeunes ou non la corporation prend de plus en plus son taux d’adrénaline. L’accentuation des rivalités s’observe à chaque approche d’une élection. Il y a quelques mois c’est la désignation des représentants de la presse au niveau de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) qui a longtemps divisé les jeunes et les » anciens « . A cette étape, l’on pouvait clairement distinguer les différentes oppositions. Cette année c’est le retour des vieux démons. Les élections du bureau de l’union des professionnels des médias du Bénin a aussi fait parler de cette corporation sous diverses formes. Le combat entre les anciens de la corporation et les jeunes se fait encore remarquer. La guerre des clans a dit une fois encore son mot. Au lendemain de cette élection, c’est le nouveau départ dans le rang des patrons de la presse regroupés dans le cercle des dirigeants. Le conseil national du patronat de la presse à travers son assemblée générale a aussi fait parler des professionnels des médias. Deux camps se sont aussi fait remarquer. Aucune entente n’a pu être obtenue jusqu’au jour de ces assises. Le monde des médias s’est donc transformé en champ politique où des clans s’observent de jour en jour laissant ainsi place à la domination par les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Pendant longtemps, les médias sont devenus la risée des politiques. La politique de diviser pour régner abonde de plus en plus la corporation. La non validation des résultats des états généraux de la presse, la non prise des décrets portant mise en application du code de l’information et de la communication ne sont pas les préoccupations de l’heure. La divergence demeure la priorité. Vivement que les brebis galeuses n’infectent pas toute la corporation.