Banikoara - Suite aux conflits survenus entre agriculteurs, éleveurs et gardes-faunes avec à la clé des vies humaines et de nombreux dégâts matériels, Le député René Bagoudou a entrepris la médiation depuis bientôt une semaine pour une cohabitation pacifique entre les protagonistes.
Selon les informations recoupées, le dernier cas en date est celui d’un paysan décédé mardi dernier à Kandèrou, village et arrondissement de Founougo, commune de Banikoara.
«La victime, Bio Sika Gouda, âgé de 34 ans, est un paysan qui a passé de vie à trépas suite à la pourchasse des gardes-faunes. La mort de l’homme serait due à l’arrêt cardiaque survenu au cours de sa fuite. », a confié Sabi Sogo Guêka, un habitant de la localité.
C’est suite à ces incidents que l’honorable René Bagoudou accompagné de son collègue Gounou Sann, d’un huissier de justice et du maire Tamaou Bio Sarako se sont rendus mercredi dans les localités concernés pour la constatation des faits.
«Les populations vivent dans la psychose. », affirme l’élu du peuple.
Ce dernier dit ne pas comprendre pourquoi l’Etat qui a accepté investir des milliards pour la construction d’infrastructures sociocommunautaires se permet de commettre de telles exactions sur les populations riveraines du Parc.
«On va même jusqu’à brûler des greniers, des maisons, des intrants agricoles», s’est offusqué le député Bagoudou. «Notre rôle est de plaider pour l’accord d’une période de grâce de trois (03) mois aux paysans parce que nous sommes bien conscient de ce que le Parc est un patrimoine mondial qu’il faille préserver. De plus, rien ne peut se faire sans la sensibilisation et cette sensibilisation doit se faire avec l’implication des honorables députés que nous sommes», suggère le parlementaire de la deuxième circonscription électorale.
ABP/AOK/BK