L’ex-président du Bénin,Thomas Boni Yayi ressent à présent plus que jamais qu’il n’est plus le premier magistrat suprême de la République du Bénin. Lui qui pouvait aller où bon lui semble vient de se voir interdit de se rendre sur le site en construction de l’aéroport international de Tourou.
Thomas Boni Yayi limité dans son action
L’ex-président du Bénin, Thomas Boni Yayi, n’est plus le garant de la Constitution encore moins de la vie de la nation béninoise. Le nouveau responsable des Béninois est bel et bien Patrice Talon. Et, cette précision simple, les nouvelles autorités du Bénin ont tenu à la faire à M. Thomas Boni Yayi, en lui rappelant qu’il est désormais un simple citoyen dans cet univers.
La raison est que sa visite effectuée à la mi-Août sur le site de l’aéroport international de Tourou, à Parakou, ville située à environ 450 km au nord de Cotonou, en construction n’a pas été du goût des nouvelles autorités aux commandes du Bénin, alors là pas du tout. Rendu public, le message du Ministre des infrastructures et des transports, M. Hervé Hèhomey, à ce sujet a été clair et sans faux-fuyants :
« La visite d’un aéroport est soumise à autorisation des autorités compétentes. Nous ne voulons plus assister à ce genre de visite qui est une visite qui ne répond à rien. C’est un comportement –excusez-moi- qui n’est pas sérieux. Un comportement très peu sérieux et je profite de vos caméras et micros pour notifier, signifier à M. Boni Yayi qu’il ne doit plus mettre pied sur ce site. Le site n’est pas encore ouvert au public. Le site n’est pas encore en exploitation et il lui est interdit , s’il récidive, nous allons lui appliquer la rigueur de la loi» a déclaré le Ministre.
En d’autres termes, M. Thomas Boni Yayi doit se soumettre comme un citoyen lambda à la vie de la nation béninoise et aux lois en vigueur. De quoi à ramener sur terre celui qui peut-être n’a pas encore fait le deuil de son départ du pouvoir.