Le premier adjoint au Maire de la ville de Cotonou Isidore Gnonlonfoun était vendredi face à la presse. Une sortie médiatique qui a permis au N°2 du conseil municipal de Cotonou d’apporter des éclaircissements sur certains sujets brulants de l’actualité municipale.
« Le préfet n’a pas à prendre une décision d’opportunité à la place du Maire. En matière de police administrative, le Maire est compétent sur son territoire. Le préfet est garant de la sécurité au niveau de son département…….Ce qui se passe aujourd’hui, c’est vrai le préfet est dans un rôle de donner beaucoup de dynamisme. Mais, il ne peut pas se substituer au Maire. Moi je dis c’est un début. Nous sommes en concertation pour que ces relations s’harmonisent pour qu’on n’ait pas l’impression que le préfet veut remplacer le Maire. Le Maire est sur son territoire et il doit jouer sa partition. C’est en cas d’incapacité que le préfet peut se substituer au maire et la loi a prévu les conditions. Progressivement, je pense que le préfet même va cerner tous les contours et va réajuster le tir. Parce que le préfet n’a pas à s’impliquer dans le quotidien, dans l’opérationnel…. ». Ainsi déclarait le premier adjoint au Maire de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun. C’était vendredi dernier lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux de l’hôtel de ville. Après avoir présenté aux hommes des médias les grandes actions du Maire de Cotonou au bout de sa première année de gestion, l’ancien ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale et plusieurs fois député à l’Assemblée nationale, a, en homme très expérimenté et averti des questions de décentralisation, répondu aux préoccupations des journalistes sur les relations du Maire avec la tutelle notamment avec l’actuel préfet Modeste Toboula. Sur la question, le premier adjoint au maire n’a pas fait d’économie de vérité. En faisant allusion aux textes qui régissent la décentralisation au Bénin, il a tenté de rappeler le rôle qui devrait être celui d’un préfet pour une gouvernance apaisée. Mais il espère qu’avec le temps Modeste Toboula pourra « cerner tous les contours de sa fonction et réajuster le tir ».
L’autre préoccupation des acteurs des médias était liée à la polémique sur la reprise des élections des chefs quartiers dans les localités d’Ayélawadjè Agongbomey et de Sodjèatimey Est dans la zone d’Akpakpa. Là-dessus, Isidore Gnonlonfoun a martelé que toutes les opérations qui ont été menées dans ce sens respectent les textes selon l’esprit du législateur. Aussi, a-t-il réaffirmé l’impartialité de la municipalité de Cotonou dans la conduite de ces élections. Pour la manifestation de la vérité, il se dit disponible à un débat contradictoire sur le sujet.
M.M