À peine plus de trois mois après l'élection de son rival Patrice Talon, l'ex-président affiche une discrétion de façade en attendant de jouer à nouveau un rôle politique de premier plan.
Qu’en est-il quand tout s’arrête ? Quand les fastes du pouvoir s’estompent, que les amis d’hier s’éloignent et que l’on cesse d’être au centre de toutes les attentions ? À peine plus de trois mois après cette fin de deuxième et dernier mandat qui vit son pire ennemi, Patrice Talon, battre largement Lionel Zinsou, le candidat qu’il a imposé à sa famille politique, l’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, pourrait en parler durant des heures.
Pour cet hyperactif de 64 ans, la retraite a un goût amer. Lui qui se voyait chantre du développement durable aux Nations unies, ce qu’on lui avait d’ailleurs promis, s’est finalement vu confier, par l’Union africaine, la mission d’observation des élections en Guinée équatoriale, en avril. Même si la Commission économique des États d’Afrique de l’Ouest pourrait faire appel à ses services pour superviser le scrutin ghanéen prévu en novembre, c’est un bien maigre lot de consolation.
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