Le conseil communal d’Allada a tenu, ce mercredi, une session extraordinaire ayant à l’ordre du jour la destitution du maire, M. Mathias Djigla. A l’issu des travaux, une confusion s’installe. Du côté des conseillers ‘’dissidents’’ la destitution du maire est effective mais du côté de l’Etat central c’est un mutisme plat.
Au terme des travaux de la session extraordinaire du conseil communal d’Allada de ce mercredi, le premier adjoint au maire de la commune d’Allada, M. Michel Acléhinto a déclaré que le maire, M. Mathias Djigla est destitué. Pour le premier adjoint au maire, avec douze (12) voix pour, six (06) abstentions et zéro (00) contre le conseil communal a mis fin la fin de fonction de maire de M. Mathias Djigla.
Interrogé sur le sujet au sortir des assises, M. Jean Claude Codjia, préfet du département de l’Atlantique et président de ladite session extraordinaire a préféré garder le mutisme face à ce dossier.
Le mutisme de l’autorité préfectorale et la déclaration du premier adjoint au maire plongent la population des ‘’addressiens’’ dans une confusion générale.
Il faut dire que déjà à sept heures la tension est visible. Les forces de l’ordre ont pris d’assaut la mairie d’Allada où devrait se tenir la session extraordinaire du conseil communal au cours de laquelle les conseillers devraient prononcer sur la destitution ou non du maire. A 10 heures le préfet du département de l’Atlantique, M. Jean Claude Codjia qui doit présider la session, rejoint la salle de réunion. Quinze minutes plus tard, le maire Mathias Djigla et six conseillers vident la salle de réunion.
Le maire Mathias Djigla n’est revenu que peu-avant la fin des travaux pour informer le personnel de la municipalité qu’il demeure le seul maire de la commune d’Allada et qu’il exhorte les uns et les autres à être à heure au service pour accomplir leurs devoirs respectifs.
De source proche de ceux qui sont restés jusqu’à la fin des travaux, deux procurations dont celle du chef d’arrondissement d’Avakpa décédé le 11 août 2016, ont été source de polémique au cours de la session. De même que la présence de l’ancien chef d’arrondissement de tokpa dont le siège a été invalidé par la cour suprême et le nouveau non encore installé.
Rappelons que ce feuilleton a commencé le 17 juillet 2016 lorsque certains conseillers ont boycotté la session ordinaire en évoquant la gestion opaque du maire.