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Crise économique et cherté de la vie au Bénin : Malèhossou disculpe le régime de la Rupture
Publié le vendredi 2 septembre 2016  |  Actubenin
Circulation
© Autre presse par DR
Circulation difficille dans la zone du marché de Dantokpa




A la suite d’une séance de prière organisée hier jeudi 1er septembre 2016 à la mosquée centrale de Zogbohouè, les responsables de la Fondation Malèhossou et plusieurs autres fidèles musulmans ont échangé avec la presse. Ils soutiennent que la cherté de la vie et l’amenuisement du panier de la ménagère ne sont pas imputables au régime actuel, dirigé par Patrice Talon. Ils ont saisi l’occasion pour se prononcer sur la crise universitaire et la suspension des activités de la société Sttb.

Face aux journalistes hier, l’ancien député Yacoubou Malehossou et la Fondation qu’il préside, avec le soutien de plusieurs autres fidèles musulmans, ont justifié l’origine de la cherté de la vie au Bénin. Pour le porte-parole de la Fondation, d’abord, cette situation ne date pas d’aujourd’hui. Elle a commencé bien avant l’avènement du régime du Président Patrice Talon. « Nous tenons à apporter une clarification sur cette crise et faire comprendre à tous les Béninois qu’elle n’est pas due à l’avènement du régime Talon, mais plutôt à la réticence des hommes d’affaires à investir dans des domaines d’activités rémunératrices », a indiqué le porte-parole. Le conférencier a démontré que la dépréciation du Naïra a entraîné la baisse des échanges commerciaux entre le Nigéria et le Bénin. Les opérateurs économiques nigérians qui venaient s’approvisionner au Bénin ont freiné leurs activités, ce qui a entraîné la mévente ici. « J’ai des amis opérateurs économiques qui, depuis plus d’un an, avaient ralenti leurs opérations d’importation vers le Bénin. Certains avaient même vidé leurs comptes bancaires au profit d’autres pays parce qu’ils craignaient une crise poste-électorale », a témoigné Yacoubou Malehossou. Pour lui, pas question d’attribuer cette crise qui frappe plusieurs pays à Patrice Talon. Il n’en est pour rien et tout a commencé bien avant son avènement, selon l’ancien député renaissant qui a profité de l’occasion pour inviter le peuple béninois au calme et à la patience. Il a également demandé aux auteurs de cette intoxication de servir plutôt la vérité aux populations.

Crise à l’Uac

Par ailleurs, le porte-parole de la fondation s’est prononcé sur la crise qui secoue l’université d’Abomey-Calavi depuis quelques temps. D’après ses déclarations, la crise qui paralyse le système universitaire jusqu’à ce que des sanctions aient été prononcées par l’Administration rectorale est inquiétante. Il a invité les uns et les autres au calme et à la retenue. La décision rectorale portant sur le renvoi de 21 étudiants suite aux différents mouvements qui a entraîné de vives altercations et qui, par la suite, a perturbé le bon fonctionnement des activités académiques et le déroulement des examens à l’université est à décourager avec la dernière rigueur, selon ses propos. La Fondation Malèhossou a fermement : désapprouvé le non-respect des accords initialement établis entre les deux parties à savoir l’administration rectorale et les responsables estudiantins ; invité les étudiants au sens de discernement et de la retenue ; demandé au recteur de l’Université d’Abomey-Calavi et à son équipe d’accepter, au nom des parents des mis en cause, le mea culpa des étudiants afin que, dans un esprit de cohésion, les sanctions soient revues.

Le dossier Sttb

La même occasion a été également saisie pour demander au Chef de l’Etat de bien vouloir jeter un regard bienveillant sur le dossier Sttb afin que la décision de suspension et du retrait d’agrément qui plane sur la société ne devienne point chose effective. Car, a-t-il dit, plus de 400 employés seront en chômage technique. Ce qui augmenterait l’insécurité et le nombre croissant de chômeurs dans la République. Un appel a été lancé à l’endroit de Patrice Talon : « Monsieur le président de la République, conscient des enjeux de développement qui attendent l’équipe du Nouveau Départ, et conscient du coût des investissements consentis par la dite société et des prêts octroyés par de nombreuses banques de la place pour maintenir son équilibre, acceptez de revoir, au nom de la Fondation Malèhossou et de la communauté musulmane du Bénin, nos différentes requêtes pour que l’épée de Damoclès qui, depuis un moment, plane sur la tête de la Sttb, ne conduise pas à sa chute. C’est au vu de tout ces facteurs de développement que nous faisons recours à votre indulgence afin que dans un esprit d’union nous puissions faire avancer mains dans la main le Bénin notre République ».
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