Près de six millions de personnes circulent chaque jour dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a appris APA, dimanche, auprès du Président de l’Union nationale des transporteurs de l’Afrique de l’Ouest, Abdoulaye Djibril Diallo.
Présent à Abidjan, en prélude à une tournée d’évaluation que l’Union va entreprendre dans la sous-région, M. Diallo a souligné, samedi, dans un entretien à APA que ce sont soixante-sept nationalités qui se côtoient tous les jours en Côte d’Ivoire, le poumon de l’économique de l’Afrique de l’Ouest francophone.
‘’Aucune frontière n’est épargnée par le phénomène du racket même si les ampleurs ne sont pas les mêmes’’ d’un pays à un autre, a-t-il expliqué. A ce propos, M. Diallo a révélé que par exemple les ressortissants guinéens qui partent de la Côte d’Ivoire ou qui viennent, déboursent une fois à Danané ou à Waninou (Ouest ivoirien) la somme de 6500 CFA par voyageurs.
Sur le territoire guinéen, ils sont également rançonnés par les agents des forces de l’ordre jusqu’à leur destination finale, regrette le président de l’Union des transporteurs de l’Afrique de l’Ouest. Le racket est organisé par les ‘’syndicats’’ c’est-à-dire les chargeurs des camions qui sont à toutes les gares et à toutes les frontières.
Le désordre qui règne dans le milieu des transporteurs, accuse-t-il, est dû en grande partie aux pseudo-syndicats qui ne respectent aucune règle établie. La CEDEAO qui regroupe quinze Etats membres compte 3 00 millions d’habitants.
MC/ls/APA