Les matches de la 6e et ultime journée des éliminatoires de la CAN, Gabon 2017, avec comme principal enjeu, les six places qualificatives restantes pour la phase finale, se sont joués en fin de semaine dernière. A l’occasion, les Aigles du Mali et les Ecureuils du Bénin, respectivement premiers et deuxièmes du groupe C avec 13 et 11 points, étaient aux prises dimanche 4 septembre au stade du 26 mars à Bamako. A l’arrivée, ce sont les Maliens qui ont conforté leur place de leader en l’emportant (5-2). Un résultat qui a ruiné les espoirs du Bénin qui nourrissaient le rêve d’effectuer le voyage du Gabon au mois de janvier prochain, tout au moins en qualité de meilleurs deuxièmes.
En fin de semaine dernière, la plupart des stades du continent africain ont vibré aux rythmes des matches de l’ultime journée des éliminatoires de la 30e édition de la CAN dont la phase finale aura lieu du 14 janvier au 5 février 2017 au Gabon. Ainsi, les Aigles du Mali qui avaient déjà validé leur ticket depuis la précédente journée recevaient, dimanche 4 septembre au stade du 26 mars à Bamako, les Ecureuils du Bénin.
C’est avec des objectifs bien définis que chacune des deux sélections ont abordé la partie dirigée par l’arbitre égyptien, Ghead Grisha, assisté de ses compatriotes Tahssen Abo EL sadat Bedyer, Ayman Degaish et Ibrahim Nour El Din, respectivement 1er arbitre assistant, 2e arbitre assistant et arbitre de table. Pour les Maliens qui évoluaient sur leurs propres installations et devant leur public, il s’agissait de finir la campagne de qualification en beauté. Outre terminer invaincus au cours de cette phase de poule des éliminatoires, l’entraîneur Alain Giresse et ses poulains voyaient également dans cette explication, une opportunité pour préparer leur déplacement à Abidjan, début octobre, face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Russie 2018. Il leur fallait gagner à tout prix, pour voir leur capital confiance être renforcé avant ce derby qui est en vue.
En ce qui concerne Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers, les données étaient claires. Au moins un match nul ou une défaite sur un score raisonnable face aux Maliens déjà qualifiés, ferait leurs affaires. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Méconnaissables, perdus et empruntés, les poulains d’Oumar Tchomogo ont été malmenés dans tous les compartiments du jeu, par de jeunes joueurs maliens. C’est dès la 18e mn, qu’ils ont été cueillis à froid grâce à une inscription de Sambou Yatabaré. Quelques minutes après, c’est Abdoulaye Diaby qui corsera le score, plus précisément à la 35e. Il sera suivi à la 38e mn par son coéquipier, Moussa Maréga. Avant la pause, Frédéric Gounongbé parviendra à réduire le score. A la reprise, le calvaire des Ecureuils s’est poursuivi avec l’inscription de deux autres buts maliens par Adama Traoré et Moussa Doumbia, respectivement à la 64e et à la 79e mn. Stéphane Sességnon, dans le temps additionnel, ramènera le résultats à 5 buts à 2.
En somme, c’était un naufrage collectif, une grande désillusion dont ne se remettront pas facilement les Ecureuils. Du coup se sont envolés leur rêve de se qualifier, même en tant que meilleurs deuxièmes, pour le festin royal réservé aux 16 meilleures sélections du continent à partir de janvier prochain au Gabon.
Des espoirs ruinés
Battu (5-2 ), les Ecureuils restent donc bloqués à 11 points et un goal avérage de +2. Conséquence, ils sont désormais éliminés. Les Cranes de l’Ouganda et les Eperviers du Togo sont les deux sélections qui s’adjugent les deux places de meilleurs deuxièmes. Les Ecureuils auront désormais leurs yeux pour pleurer car, l’une de ces deux places était à leur portée.
Maurille GNASSOUNOU