En plus des pesanteurs politiques qui auraient contraint la ville de Porto-Novo dans sa léthargie de ville et capitale sous-développée, la ville au trois noms traîne bien des facteurs exogènes qui, véritablement empiètent sur son processus de développement. Il s’agit à cet effet de la politisation de l’administration municipale et de l’incompétence des cadres promus pour penser au développement de la ville capitale. C’est une portion de l’entretien du Maire Emmanuel Zossou accordé ce dimanche 04 septembre 2016 au cours du débat hebdomadaire » Le grand-rendez » sur la Radio Soleil FM.
Le Maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou était hier dimanche l’invité du débat hebdomadaire sociopolitique de la Radio Soleil FM pour essentiellement faire part de sa gestion à la tête de cette municipalité après un an d’exercice. La ville de Porto-Novo longtemps décriée par bon nombre de citoyens pour sa léthargie de ville vétuste et n’ayant aucun attribut de capitale a occupé la majeure partie de l’entretien. Pour le Maire Emmanuel Zossou, l’inefficacité des actions de développement découle du fait de l’incompétence des cadres qui entourent le maire. »pas de cadres assez compétents pour penser le développement de la ville. Nous avons une administration gangrenée par une politisation à outrance des cadres au niveau municipal. Une administration où c’est des cousins qui sont mis là et qui pensent qu’il faut rester avis », a déploré Emmanuel Zossou. Pendant ses six premiers mois l’autorité municipale aurait mis à l’épreuve ces collaborateurs qui, malheureusement ont assujetti la ville. Il en veut pour preuves, les contre-performances relevées par le rapport d’auditeurs présenté recensement où les soi-disant cadres A1 ont exposé un bilan catastrophique de la gestion faite des fonds publics. Pour y remédier, le maire Zossou dit avoir fait recours aux cadres venus d’ailleurs bien qu’étant des retraités de la fonction publique et qui selon lui apportent à la jeune génération.
Charles HONVOH