L’espoir suscité par le départ de Éléonore Ladékan yayi de la tête du ministère des Enseignements Maternel et Primaire commence petit à petit par s’estomper. L’accalmie qui a caractérisé l’arrivée de Salimane Karimou risque malheureusement de faire place à une grogne qui prend lentement mais sûrement corps.
Les dernières affectations intervenues au MEMP et publiées tôt ne remportent pas l’adhésion de tous les enseignants. La colère longtemps contenue risque d’éclater au grand jour, si rien n’est fait pour corriger le tir.Déjà des soupçons par rapport à la liste des enseignants bureaucrates envoyés sur le terrain où on parle de deux poids deux mesures. Certains enseignants estiment qu’il y en a beaucoup qui ne remplissent pas les critères d’y rester mais pourtant sont gardés dans les bureaux.Les fiches sont allées déjà au niveau du ministre Salimane qui aurait donné des instructions fermes pour que les informations qui lui sont parvenues soient vérifiées.Selon des sources proches de l’entourage du ministre, toutes ces fiches incriminent certains chefs services qui auraient fait preuve de favoritisme et de malhonnêteté dans le recensement des agents concernés.Ce que ne semblent pas reconnaître certains. Tout compte fait, les différentes commissions lancées sur le dossier par le ministre des enseignements maternel et primaire sont à pied -d’œuvre et les jours à venir pourraient nous offrir d’autres listes.Pour le moment les enseignants mutés continuent de ruminer leur mécontentement en attendant de rejoindre leurs nouveaux postes.
Jonas Magnidet (Ouémé/Plateau)