Si les quotidiens béninois parus mercredi parlent généralement de la lutte contre la corruption, il reste que certains d’entre eux se font l’écho de la morosité ambiante à la veille de la Tabaski et de la vague de destitution des maires.
«Lutte contre la corruption au Bénin: Les députés réclament le rapport des audits commandités par le régime de la Rupture», titre Fraternité.
Selon le journal, le député Dakpè Sossou, dans une question orale adressée au gouvernement de la Rupture, réclame certaines informations liées à la lutte menée par le régime actuel contre le fléau de la corruption, l’un des facteurs du sous-développement.
Notre Voix précise à ce sujet que «L’honorable Dakpè Sossou réclame le rapport de tous les audits réalisés».
«Célérité dans la lutte contre la corruption: les pertinentes questions de l’He Dakpè Sossou au gouvernement », apprécie le journal Les Pharaons.
Et au quotidien Le Radar de résumer : «Publication des résultats de tous les audits: Quand Dakpè Sossou demande l’impossible à Patrice Talon». D’après les confrères, ces audits lancés ça-et-là dans plusieurs secteurs d’activités pourraient de toute évidence épingler des thuriféraires du régime. D’où, le silence subit du gouvernement pourtant commanditaire de ces audits.
Le feuilleton de destitution des maires des communes et municipalités a également emballé les confrères qui font savoir qu’après la destitution du maire d’Allada, celle des maires de Parakou, de Djidja et Za-Kpota est irréversible.
Selon les journaux, le virus de la destitution contamine déjà les conseils communaux de Gogounou, Bonou et Zagnanado et autres où l'on accuse l'exécutif communal de mauvaise gestion. «Crise dans les communes du Bénin », alerte de façon synthétique L’Evènement Précis.
Dans le Mono, un peu plus au sud de Cotonou, le débordement des eaux de l’océan Atlantique, depuis la nuit du dimanche 4 septembre dernier, sème le désarroi au sein des populations côtières de la commune de Grand-Popo, informe la Nation.
Selon les précisions du quotidien du service public, l’on enregistre aucun mort, le bilan fait état d’importants dégâts matériels et de sans-abris dans le rang des populations lacustres des arrondissements d’Agoué, Gbékon jusqu’à l’embouchure à Grand-Popo. Une ville située sur le Littoral à la frontière avec le Togo.
«Erosion côtière au sud-est de Cotonou: des maisons englouties depuis dimanche à Agoué dans la commune de Grand-Popo », signale La Tribune de la capitale.
«Préparatifs de l’Aïd el Kébir à Kandi : Comment s’en sortir entre morosité économique et chute du Naïra», questionne Matin Libre qui souligne que malgré la chute du prix du mouton sur les marchés, les fidèles n’arrivent cependant pas à s’en procurer à Kandi, une ville à majorité musulmane.
DJ/cat/APA