Les proches de Patrice Talon, le président béninois, ont entamé des démarches pour écarter les maires favorables à Thomas Boni Yayi, son prédécesseur.
Le processus de destitution a déjà abouti dans plusieurs communes, comme Djougou. Il est en cours à Parakou. « On ne peut pas laisser toutes les mairies aux mains de l’opposition. Ce serait une marque de faiblesse », explique l’un d’eux.
Une stratégie à laquelle Talon s’était d’abord opposé. Il s’en était même vivement expliqué avec son ami Charles Toko, patron du journal Le Matinal, qui ambitionnerait de récupérer la mairie de Parakou. Le président a-t-il finalement changé d’avis, ou bien son premier cercle l’a-t-il mis devant le fait accompli ?
Par Jeune Afrique