L’Honorable Orden Alladatin a été reçu sur les ondes de radio ‘’Soleil Fm’’ le dimanche, 11 septembre 2016. Entre autres sujets à l’actualité, les journalistes l’ont entretenu sur la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, la Carte universitaire, l’insécurité grandissante… Le député reste sceptique à déterminer exactement le nombre de ses pairs qui fait l’opposition.
L’Assemblée nationale soutient le président Patrice Talon. C’est ce qu’on pourrait retenir des explications données par l’honorable, Orden Alladatin au sujet de la majorité des députés qui soutiennent les actions du ‘’Nouveau départ’’. Pour lui, un nombre important du rang des Fcbe est déjà dans la rupture. De ce fait, il déclare : « Il m’est difficile de déterminer une majorité aujourd’hui ; on ne peut avancer un chiffre », avant de confier qu’au-delà de ceux qui ont soutenu Patrice Talon au cours de la présidentielle 2016, des groupes démocratiques solides se dessinent déjà à l’hémicycle. En outre, par rapport à la polémique liée à la Carte universitaire, Orden Alladatin explique que ce qui s’est passé avec la Ministre de l’enseignement supérieur à l’Assemblée nationale s’agit d’un débat incident. A l’en croire certains députés ont défendu cela uniquement en leur faveur. Pour trancher cette question, il justifie le bon fondé du séminaire de sensibilisation en vue par le gouvernement aux fins de faire connaître les raisons qui sous-tendent la mise en place de cette nouvelle carte universitaire. Après avoir déploré les cas récurrents d’insécurité notés ces derniers temps, l’invité de ‘’Soleil Fm’’ confie que cela est « cyclique ». Toutefois, selon lui, cet état de chose pourrait se justifier à trois niveaux, dont un piège, les mauvaises conditions dans lesquelles travaillent les policiers et le contexte socio-régional actuel. Par ailleurs, le député se dit impatient de connaître les rapports des différents audits en cours ; cela permettrait de situer les responsabilités et traduire les éventuels coupables en justice. Concernant les réformes constitutionnelles et institutionnelles, c’est une démarche qui est annoncée depuis par le président de la république dans son projet de société. C’est à la base de cela que le peuple a voté pour lui, a dit Orden Alladatin. Il ajoute que le président ne peut rien contre les textes de la république. Pour lui, il suffit de faire une veille sur les exigences. La critique des Fcbe sur les quatre mois de gouvernance de la Rupture n’est pas appréciée du député. Car si on dit que « tout va mal déjà à 4 mois de gouvernance », c’est sous-tendu que rien n’allait au cours de la dernière décennie. Par contre, il considère cela comme un aveu de leur part.
Joseph-Martin Hounkpè