Le Délégué national à la Prospective du Front national français et Président du Collectif mer et francophonie (COMEF), Loup Viallet ainsi que le Secrétaire général du COMEF Gwenaël Blancho, ont effectué une mission d’un mois au Bénin. Cette visite est porteuse de la nouvelle vision du Front national à travers Marine Le Pen, dans la perspective de la prochaine élection présidentielle française. Tous les sondages la donnent au second tour du scrutin, peu importe son concurrent.
Cette visite a permis au Délégué national à la prospective du Front national et Président du COMEF, Loup Viallet ainsi qu’à son secrétaire général, Gwenaël Blancho, de comprendre les réalités socio-cultuelles du peuple béninois en vue de coopérations futures. Pour Loup Viallet, l’Afrique est un contient riche par sa culture, son histoire et la diversité de ses peuples. La nouvelle vision du Front national pour l’Afrique est de montrer que le peuple français peut opérer un nouveau départ avec ce continent. Il a donc insisté sur la nécessité de respecter les souverainetés et les modes de vie des peuples d’Afrique. Les Africains ne sont pas condamnés à émigrer en Europe pour chercher un avenir. Nos peuples ont des intérêts convergents en travaillant à être Bien Chez Soi.
Un nouveau type de partenariat avec l’Afrique
Le problème de l'Afrique n'est ni l'inintelligence, ni l’incapacité, a insisté Loup Viallet, mais plutôt le financement et la prédation dans les relations commerciales, notamment avec l’UE. C’est pourquoi il prône désormais un développement co-profitable de l’Afrique, basé sur l’investissement dans le développement plutôt qu’une aide au développement en trompe-l’œil, liée à des programmes de démantèlement des Etats qui enfoncent l’Afrique davantage dans la pauvreté. Marine Le Pen a d’ores et déjà proposé dans son discours de Québec de mars 2016 la création, sous sa présidence, d’une Banque francophone d’investissement pour financer les petites et moyennes entreprises francophones, avec pour leitmotiv, la transformation locale de produits et matières premières. « Le commerce international et l’immigration incontrôlée sont mauvais pour nos peuples, excellents pour les multinationales et les lobbies », a-t-il signifié. Pour ce faire, il sera mis en place des conditions favorables à l’entrepreneuriat de la jeunesse et le commerce équitable co-profitable à tous sera promu. Les injections massives de capitaux ne peuvent pas développer l'Afrique, c'est un développement conduit dans une logique de mendicité qui s'est soldé par la paupérisation de l'Afrique, a-t-il conclu.
Modèle de jeunes incarnant la vision du FN
Ernest Agbokoumissi et Cyrille Djowamon sont deux jeunes président d’ONG béninoises qui s’illustrent dans des actions de développement. A travers son ONG AGANER, M. Agbokoumissi œuvre pour la promotion des droits de l'enfant, des femmes et des personnes en situation difficile. Il est reconnu dans Cotonou (Menontin), à Ganvié et aux Aguégués. Cyrille Djowamon, directeur exécutif du PJUD-Bénin est environnementaliste reconnu par le PNUD et l’OIF ; son institution, basée à Parakou, a déjà formé plus de 400 jeunes aux techniques de l’apiculture tropicale. La vision de son ONG : « Servir la Communauté, ne pas s’en servir ». La délégation française trouve en ces jeunes des modèles de prise de conscience et de rupture d’avec la mentalité de main tendue.
La langue française comme vecteur de développement
Pour Gwenaël Blancho, la langue française est un vecteur de coopération qui respecte les identités des peuples francophones. Elle est le patrimoine commun des peuples francophone, leur héritage. Elle ne constitue pas une menace pour les langues nationales comme le fon ou le bariba a-t-il déclaré, car à l’en croire le Français est une langue des hommes libre et ne saurait être un motif d’aliénation des libertés des autres.
La diplomatie de la candidate souverainiste à la présidentielle française de mai 2017 promet un nouveau départ avec l’Afrique et avec la Francophonie, respectueux des souverainetés et des modèles de développement de chacun. La devise du COMEF : coopérer et comprendre, plutôt qu’asservir.
M.M