Djidja – Le directeur de l’hôpital de zone sanitaire Djidja-Abomey-Agbangnizoun, l’anesthésiste-réanimateur Raymond Koffi Dèdédji, a témoigné au correspondant de l’ABP que l’état dégradant de la route qui mène à sa formation sanitaire est le principal facteur qui limite la fréquentation de l’hôpital.
«Nous sommes dans un milieu entièrement enclavé. Surtout, si l’hôpital n’est pas bien fréquenté, c’est à cause de l’état de la route qui n’est du tout pas praticable », a lancé comme un appel de détresse l’administrateur des hôpitaux, Raymond Koffi Dèdédji.
Le directeur de l’hôpital de zone dit avoir fait le déplacement vers les sapeurs-pompiers pour leur demander en vain, d’y transporter les accidentés de Bohicon ou d’Abomey pour les soins.
Selon le responsable de cette formation sanitaire, la réponse de ces derniers était sans ambages : «votre hôpital est éloigné, et la route n’est pas bonne », rapporte M. Dèdédji.
Les courriers successifs adressés aux autorités locales de Djidja, Agbangnizoun et Abomey, aux précédents ministres des Travaux publics du régime Boni Yayi n’ont pas abouti, a regretté le directeur de l’hôpital.
Dans cet état de dégradation, la route qui dessert l’hôpital de zone de Djidja-Abomey-Abgangnizoun constitue un frein pour la fréquentation de ce joyau implanté à coup de plusieurs milliards de F CFA.
ABP/IA/TB