Cotonou - Au cours d’un déjeuner de presse organisé vendredi à Arconville à Abomey-Calavi, des responsables d’organisations de la société civile ont unanimement salué la transmission au Parlement de la loi anti-tabac tout en invitant les parlementaires à voter ledit texte de loi qui a déjà duré six (06) ans au secrétariat général du gouvernement.
Martin Assogba, Président de l’Association de Lutte Contre le Racisme l’Ethnocentrisme et le Régionalisme (ALCRER), Augustin Faton, président de l’Initiative pour l’Education et le Contrôle du Tabac (IECT) et Blandine Sintondji Yaya, présidente du Réseau Paix et Sécurité des Femmes dans l’Espace Cédéao (REPSFECO) se sont réjouis de cette avancée qui consacre un grand pas vers l’adoption de la loi anti-tabac au Bénin.
« Nous remercions les partenaires techniques et financiers, les acteurs des médias pour leur apport et contribution dans cette œuvre noble en faveur de la santé publique visant à contrecarrer les stratégies élaborées par les industries de tabac pour le bien-être de notre population », a affirmé Martin Assogba avant d’inviter les députés à jouer leur partition.
Selon Augustin Faton, le Sénégal dispose déjà de sa loi anti-tabac, bien qu’ayant entamé sa procédure après le Bénin.
«Pour cela, j’exhorte le parlement à prendre ses responsabilités et doter notre pays de cette loi afin de préserver la santé publique car pour le développement d’une nation, il faut des ressources humaines en bonne santé», a-t-il plaidé.
En attendant, le vote de loi anti-tabac au Bénin, Blandine Sintondji Yaya recommande d’avantage plus de vigilance pour protéger les enfants contre le fléau du tabagisme.
En août 2016, des organisations de la société civile béninoise regroupées au sein de la plateforme « Halte-Tabagisme-Bénin» avaient appelé les autorités publiques, notamment le gouvernement et le Parlement, à accélérer le processus d’adoption de la nouvelle loi anti-tabac au Bénin.
ABP/EDY/DK