L’UNAFRICA a brillé ce dimanche 19 septembre aux couleurs du « Noble Art ». Ceci à travers la finale du championnat national amateurs juniors et seniors.
Issus des différentes Ligues, les jeunes boxeurs ont démontré, avec un niveau moyen leurs talents pugilistiques. Devant les responsables de la Fédération, des promoteurs et férus du « Noble Art », en particulier Germain Mèhinto, président de l’instance béninoise, 10 finales ont été disputées sur les onze prévues. Le département de l’Atlantique a fait assoir son hégémonie sur ce championnat en s’adjugeant cinq médailles en or. Le Zou, l’Ouémé, le Borgou et l’Entente ont obtenu une médaille d’or chacun.
« Aujourd’hui c’est un sentiment de joie qui m’anime. Les combats de ce dimanche sont un peu mieux que ceux d’hier. Il y a un travail à faire à la base au niveau des Ligues », a fait savoir le président Germain Mèhinto. Il a par la suite appelé l’autorité compétente à penser au « Noble Art ». Jetant un pavé dans la marre du patron des Sports, « Seul dans le Football, on injecte beaucoup d’argent », a-t-il martelé.
Venu soutenir l’événement, Barthélémy Adoukonou, le plus grand promoteur béninois a souhaité que l’État accompagne les efforts nobles et louables du président Mèhinto. « La Boxe a besoin de financement, je demande au nouveau gouvernement d’y investir pour que le Noble Art, retrouve ses lettres de noblesse (Comme autrefois, l’identité du Benin dans le concert des Nations ndlr) » a conclu « Bato » de son sobriquet.
Julien Minavoa, président du Comité national Olympique et sportif béninois (CNOSB), à l’ouverture du championnat (la veille), a dit être très heureux d’avoir assisté à ces combats. Mais il pense qu’à partir de maintenant, « il faut cesser d’avoir la langue de bois». Sur ce, il invite le ministre Homéky à tenir un langage de vérité vis-à-vis des responsables sportifs (Fédérations). Ceci en raison des différentes crises constatées. « Le Foot, le sport le plus vénéré est devenu un outil politique », a fait savoir, le président Minavoa. Il demande donc au gouvernement d’ouvrir « ses portes aux autres disciplines également ».
Le public béninois a une fois encore répondu présent à ce rendez-vous pugilistique à l’Unafrica (Cotonou).
Il faut signaler que le président Germain Mèhinto n’a cessé de s’investir dans la promotion de cette discipline qui attend aussi de l’apport du gouvernement.
Félix MAHOUGNON