Les ennuis que vivent les populations pour aller à la capitale du Bénin, Porto-Novo ou pour en sortir ont franchi l’intolérable. Il devient prioritaire pour le régime du Président Patrice Talon de construire une deuxième route.
Hier lundi 19 septembre 2016, dans la mi-journée, il était difficile de sortir de Porto-Novo pour venir vers Cotonou et vis-versa. Un simple accident à la haute de la sortie des camions ramasseurs de sable avant le carrefour Sèmè a sérieusement perturbé les programmes des usagers de la route. Ceux qui ont respecté le code de la route ont passé au minimum 45 minutes dans la file sous le chaud soleil. Cette situation aurait été bien vécue par les autorités s’ils n’usaient pas de ruse de passage de véhicule officiel pour se frayer un chemin avec la complicité des agents sur la voie. Les autres citoyens étaient obligés de subir. C’est une réalité qui ramène sur tapis l’éternel problème de la construction d’une seconde route pour aller ou pour sortir de Porto-Novo, la capitale du Bénin où il y a le Parlement. Le gouvernement du Président Patrice Talon doit se donner pour priorité de construire cette deuxième voie pour éviter une éventuelle catastrophe. Car, si jamais la voie connaissait un accident de circulation avec une chute de camion gros porteur qui barre la route en deux le jour d’une présentation de discours du Chef de l’Etat ou simplement un jour d’évacuation urgente d’une haute personnalité de la République au même endroit, c’est peut -être à ce moment qu’on comprendra la nécessité de passer rapidement à l’acte. Heureusement d’ailleurs que les gros camions du voisin de l’Est n’avaient pas programmé leur défilé habituel pour hier.
Car, aucun hélicoptère ne pourra bien se poser à cet endroit dans un embouteillage de voiture pour pouvoir faire quoi que ce soit. Il est donc urgent que les autorités de ce pays s’entendent tous pour faire de la deuxième route vers Porto-Novo une priorité. Il y va du respect des citoyens usagers de la route et de la facilitation de la circulation. Même si plusieurs personnes ignorent qu’il s’agit d’un carrefour entre plusieurs pays et que l’importance de cette voie pour le développement de l’économie n’est plus à démontrer.
Junior Fatongninougbo