Dans sa croisade contre la banalisation des conflits humains avec comme corollaire, le déplacement massif des populations, Ousmane Alédji a sensibilisé les Nations Unies au sujet de la campagne « Pétition pour la paix ». C’est à travers un discours prononcé lundi 19 septembre dernier à New York, en marge de la 71e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies.
«Le drame de notre monde est que, fort de nos pouvoirs, de nos privilèges et de nos conforts, nous regardons avec indifférence sinon avec mépris, le nombre de gens qui n’ont plus rien à perdre se multiplier ». Ambassadeur pour la paix, le temps de la session des Nations Unis en cours à New York, Ousmane Alédji ne pouvait rêver d’une meilleure tribune pour donner de la voix. Convaincu que la paix est possible autrement que par les coups de canon, le promoteur du centre culturel Artisttik Africa, a partagé ses convictions avec les 193 Etats membres de l’ONU. « L’aboutissement de nos actions conjuguées sera, de réduire considérablement le grand nombre de gens qui meurent de faim ou qui boivent la boue, qui n’ont ni toits, ni écoles, ni hôpitaux, ni sécurité sociale…, le terreau où les extrémismes naissent et où les extrémistes de toutes natures sèment… Il y va de notre sécurité, de la sécurité de nos enfants et de l’avenir de la planète », a-t-il signifié.
Dénommé : « La paix par un autre chemin », la pétition promue par Ousmane Alédji émane de l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et culturel. Selon l’intéressé, l’impulsion est venue d’Albert Tévoédjrè, soutenue par le gouvernement béninois et bien d’autres grands noms africains de diverses sphères. « Ces personnalités, au regard de la tragique impasse des réponses militaires aux terreurs qui continuent d’endeuiller chaque jour la planète, acceptent d’offrir leur expérience, leur réputation et leur lucide générosité dans le but de faire converger intelligences et consciences pour le salut public », a-t-il expliqué.
L’idée est de collecter le plus grand nombre de signatures en Afrique et à l’échelle planétaire pour conduire au renforcement et à une meilleure coordination des agences et structures internationales chargées du dialogue interreligieux et interculturel pour la paix. A en croire Ousmane Alédji, la multiplication des points focaux dans les pays, l’instauration d’une Journée internationale du dialogue interreligieux et interculturel, la multiplication des centres de formation et instituts universitaires consacrés au dialogue interreligieux et interculturel, sont entre autres objectifs de ladite pétition?