8e édition du programme Water school: Plus de 600 jeunes en formation à Lokossa pour «chérir» l’eau

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Publié le mercredi 21 septembre 2016 | La Nation

Destiné à former des jeunes à la défense de l’eau, le programme Water School a ouvert les portes de sa 8e édition, mardi 20 septembre à Lokossa dans le Mono. Le démarrage des activités devant durer trois jours a été marqué par une cérémonie placée sous l’égide du ministre de l’Energie, de l’Eau et des Mines, Jean-Claude Houssou.

Ils sont plus de 600 jeunes, des enseignements secondaire et supérieur, conviés à Lokossa depuis, mardi 20 septembre aux séances d’éducation de la 8e édition de water school. A en croire le représentant du groupe initiateur, Cyprien Fabilé, plusieurs thématiques et travaux en ateliers constitueront la déclinaison de cette formation dont le thème central est « Engager les jeunes pour l’atteinte des ODD dans le secteur de l’eau ». Il convient, selon Cyprien Fabilé, de sensibiliser la jeunesse à mettre ses capacités intellectuelles et de mobilisation au profit des questions aussi sensibles que celles liées à la protection des ressources en eau. Dans le fond, laisse-t-il entendre, le programme Water school vise à rendre les apprenants capables non seulement au plan individuel de détenir des connaissances plus approfondies sur l’eau mais d’assister leur famille et la communauté quant à l’acquisition de bons réflexes en matière d’exploitation de cette ressource naturelle.

Saluant la pertinence de cette approche qu’il appelle d’ailleurs à impacter toute l’étendue du territoire national et à l’échelle continentale, le ministre en charge de l’Eau Jean-Claude Houssou va insister sur la nécessité à gérer de façon durable l’eau en la chérissant. L’eau et l’énergie doivent être des droits inaliénables tant pour les contemporains que pour les générations futures.
Tout comme Jean-Claude Houssou, Cyprien Fabilé rappelle que l’accès à l’eau et aux installations sanitaires sont inscrits au point 6 des Objectifs de développement durable et au chapitre des préoccupations majeures des Nations Unies qui engagent les gouvernements à intégrer la participation des jeunes aux politiques du secteur. Ce à quoi l’Exécutif du Bénin semble témoigner une certaine adhésion à travers la présence du ministre en charge du secteur au lancement de cette session de formation.
Le représentant des partenaires du programme Water school, Waliyou Boussari voit dans l’information sur l’eau, l’une des clés utiles non seulement à sa sauvegarde mais aussi à la prévention des maladies inhérentes à la qualité de l’eau. Puisque, rappelle-t-il, des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes meurent par jour en raison de la disparition progressive de l’eau ou de la mauvaise qualité de celle existante dans certaines localités.
Sensible à ces réalités, la star de la musique béninoise, Richard Flash, a accepté de porter la cause de l’eau avec la jeunesse. « Désormais vous n’êtes plus seuls. Ma volonté de m’associer avec vous est totale », s’est-il engagé au Ceg1 de Lokossa, le cadre retenu pour la formation.
La cérémonie a pris fin sur une ambiance de situation d’apprentissage. Occasion pour le ministre et sa délégation de passer en revue les six classes retenues pour abriter les séances d’animation au profit des différents groupes d’apprenants. Ces derniers ont été entretenus sur des processus liés à la production, à la distribution et à la facturation de l’eau au Bénin. La lecture des factures délivrées aux consommateurs est inclue dans ces enseignements?