Cotonou, Bénin : Oryx Energies réagit suite à certaines informations diffusées dans les médias béninois concernant un rapport publié par une ONG militante suisse, Public Eye.
Le rapport dépeint un tableau sombre, avec la comparaison de la qualité des carburants qui se trouvent en Afrique aux standards des pays européens. En réalité, chaque pays africain fixe les spécifications pour les importations de carburants et chaque société doit les respecter. Les importations sont contrôlées à la douane et / ou par une société d'inspection agréée afin d'assurer qu'elles sont conformes avant d'être autorisées à entrer dans le pays. Comme l'indique le rapport, tous les échantillons de produit pris de sociétés suisses étaient en conformité avec les réglementations nationales respectives, y compris au Bénin.
Il est également important de relever que ces réglementations nationales sont en train de changer et nous soutenons pleinement cette évolution positive. Au Bénin, par exemple, le plafond de 5'000 ppm pour le soufre est passé à 3'500 ppm en 2013. Oryx Energies est confiant que le chemin vers des carburants à faible teneur en soufre qui a pris des décennies en Europe et en Amérique du Nord prendra bien moins de temps en Afrique.
Au Bénin, la réglementation nationale fixait un plafond de 3'500 ppm au moment de la prise des échantillons en août 2014 (ce niveau n'a pas changé depuis). Les produits d'Oryx Energies au Bénin sont donc conformes à la réglementation du pays. Il est à noter que le Bénin est également un pays de transit pour le Mali et le Burkina Faso. Ces pays ayant une réglementation de maximum 7'000 et 10’000 ppm respectivement, les produits importés dans ces pays depuis le Bénin sont bien en dessous de leurs plafonds réglementaires.
Ces réglementations permettent aussi de respecter les exigences de prix qui sont fixés par les gouvernements en Afrique. Le prix à la pompe étant composé de plusieurs éléments dont le produit lui-même, le prix de la part produit est fixé selon les spécifications de qualité de chaque pays et, de manière générale, ne permet pas d'aller beaucoup plus bas. L'affirmation de Public Eye selon laquelle les entreprises suivent une stratégie délibérée et illégitime de baisse de la qualité des carburants pour augmenter leurs profits est donc fausse.