La rumeur a envahi les réseaux sociaux dans la journée du lundi 19 septembre 2016. Certains journaux béninois l’ont relayée dans leurs parutions d’hier, mardi 20 septembre. Pourtant, ce n’est qu’une rumeur « mal inspirée ». En effet, au Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, il a été prêté les propos que voici : « Ce n’est pas avec quelques panneaux solaires, une aire de jeux et une poignée de Mini bus qu’il va me convaincre. [..]. Le Port de Cotonou n’est pas à vendre (concédé). Un port est le cœur d’une économie pour les pays comme le nôtre, on ne peut pas en confier la gestion complète à des occidentaux. Si besoin il y a, nous privilégierons des opérateurs nationaux ou africains. Je ne critique pas ceux qui l’ont fait, mais nous non, en tout cas pas sous mon mandat. S’il veut être éligible il faudrait qu’il s’allie avec des nationaux qui pèseraient au moins 45%. C’est valable pour les autres. Il n’a pas financé ma campagne, je ne lui dois rien ». Mais, selon la Direction de communication de la présidence de la République, c’est de la pure imagination. Des propos que le président de la République ne peut prononcer, au même moment qu’il s’est engagé à régler le différend entre cet homme d’affaire français et le Béninois Samuel Dossou-Aworet dans le dossier de la boucle ferroviaire. Le communiqué de presse que ladite direction a rendu public à cet effet parle purement et simplement d’intoxication. Lire ci-dessus ledit communiqué de presse.