Les dix prochains mois seront très chargés au niveau de Laboratorio arts contemporains. La saison culturelle de la structure s’annonce alléchante, innovante, animée et très riche avec une palette d’activités qui mette en exergue les cultures d’ici et d’ailleurs.
Lylly Houngnihin, directrice Bénin de Laboratorio arts contemporains annonce la saison culturelle à venir de sa structure, confiante et surtout très optimiste. Optimiste parce que ces mois d’intenses activités lui donneront l’occasion de dédire les allégations faisant état d’une cessation d’activités de Laboratorio arts contemporains au Bénin. Depuis le départ du pays de Sylvana Moï Virchaux, la patronne de la boîte à l’international qui, depuis peu, se fait valoir en Haïti où elle a posé ses valises, pour des raisons professionnelles et familiales, la rumeur s’enfle à Cotonou, se distille et souffle que les portes sont fermées. Mais à l’évidence, rien !, a ri Lylly Houngnihin mercredi 21 septembre dernier. Pour s’en défendre, elle expose le surchargé séjour au pays de Sylvana Moï Virchaux, venu non seulement pour le lancement de la saison culturelle 2016-2017, mais aussi pour un suivi-évaluation des projets en cours depuis décembre 2014. Au pas de charge, elle a parcouru les villes de Bohicon, Parakou et Cotonou. Dans la première où est implantée une bibliothèque devenue un centre d’attraction pour les élèves et écoliers de Bohicon et environs, le besoin d’une extension et d’un renflouement des rayons se fait sentir. Satisfaites, les deux responsables de Laboratorio disent l’avoir été en raison de l’entretien et de la pérennisation de ce projet par les bénéficiaires. A Parakou où les investissements de la structure ne sont pas moins importants, l’activité phare, celle de renforcement de capacités des acteurs culturels et assimilés n’a pas baissé en intensité. Les témoignages recueillis auprès des impétrants sont à la satisfaction. Idem à Cotonou où les projets exécutés au cours de ces vingt-deux derniers mois se sont soldés, semble-t-il, par l’atteinte des objectifs préfixés. A ce succès, l’équipe de Laboratorio compte fait succéder dès le mois d’octobre prochain, une nouvelle saison dont la programmation indique une pile d’acticités en lien avec la culture.
Une nouvelle saison s’annonce
La participation du photographe béninois Ishola Akpo sera le déclencheur de la saison culturelle 2016-2017 de Laboratorio arts contemporains. Cette biennale, l’équipe compte la mettre aussi à profit pour des rencontres avec des personnalités et envisage même de signer des protocoles d’accords sur certains de ses projets. Les mois de novembre et décembre seront dédiés aux «Rencontres d’ici et d’ailleurs», un programme transversal de renforcement des capacités des acteurs culturels qui se révèle être une des initiatives phares de la structure. En janvier 2017, c’est sous la bannière de ce même programme que le vodoun sera sous les feux de la rampe. En dehors de la visite annoncée au Bénin (surtout à l’occasion de la fête du 10 janvier) du dignitaire haïtien Erol Josué et d’une forte délégation, il y aura aussi, plus tard, la visite en Haïti de dignitaires au niveau du culte vodoun du Bénin, a annonce Sylvana Moï Virchaux. Courant février, les cinéastes seront à l’honneur avec un projet impliquant des réalisateurs du Nigeria, de la Suisse, de la France et du Bénin.
En mars, la fête du cinéma se poursuivra avec la participation au Fespaco et bien d’autres activités qui feront sans aucun doute, la joie de Lylly Houngnihin, réalisatrice et férue du septième art. En avril, «Rencontres d’ici et d’ailleurs» se déploiera à nouveau sous le volet littérature. Laboratorio donne rendez-vous au mois de mai 2017 pour une autre session de renforcement de capacités des acteurs, toujours à travers le même programme. Lequel clôturera la saison culturelle après une autre série d’activités prévue aux mois de juillet et août. Ces activités une fois clôturées, seront évaluées avant le lancement de la saison 2017-2018 qui elle, sans se démarquer de ses aînées, mettra en exergue d’autres priorités culturelles incluant verticalement les entités Laboratorio du Burkina Faso (l’espace culturel Zaka), du Mali, de la Suisse, du Bénin et de Haïti, le benjamin du lot ?