Au lendemain du déroulement de la 15è édition des trophées «BGA » (Bénin Golden Awards tenue le samedi 03 septembre 2016) suivie de la 11è édition des trophées « SICA » (Star de l’Intégration Culturelle Africaine) tenue du 15 au 17 septembre 2016, le Docteur Chakirou Latoundji, lauréat de cette édition, s’est confié à la presse. Producteur et à la fois promoteur dans l’arène culturelle béninoise, ce grand chirurgien obstétricien de profession affectueusement appelé « Cheik Olas » a livré ses impressions au sujet de la qualité de l’organisation de cette distinction. Il en a profité pourféliciter le promoteur des deux différentes compétitions artistiques, Ali Wassi Sissi. Pour lui « Cela exprime qu’il y a un sérieux et une grande détermination de l’organisateur. Tout comme plusieurs acteurs du monde culturel béninois, moi j’ai eu de la chance d’être nominé et reçu un prix. Je suis fier d’être béninois. Et rassurez-vous, les années à venir, nous allons continuer de mettre la main à la pâte, pour que grandissent davantage, les deux compétitions. Mes sincères félicitations aux lauréats et au promoteur Ali Wassi Sissi ». Par ailleurs, il fait savoir qu’en vérité, il n’avait jamais cessé de travailler à la promotion et à la production des artistes. « Je travaille toujours avec des artistes. Des apports pour des productions d’œuvres n’ont jamais manqué. Mais plutôt, j’ai opté pour une nouvelle méthodologie de travail avec les artistes. Nous devons toujours soutenir les artistes. Pour moi, ne pas le faire, c’est refuser de garder l’emblème du Bénin dans ma main. Tout compte fait, dès la fin de l’année 2016 et courant 2017, vous entendrez beaucoup parler de moi encore. Le manque de soutien financier et les contraintes liées à la promotion des artistes béninois demeurent des problèmes sans résolution », va-t-il fait savoir pour marquer son engagement à poursuivre ce qu’il a déjà bien commencé pour mériter le titre à lui accordé par Ali Wassi Sissi à travers les trophées ‘’Sica’’. « On n’a pas besoin d’assez de moyens pour s’en sortir. D’abord, ce que je dis tous les jours est qu’on ne doit pas chercher à d’abord avoir l’argent. Mais plutôt, un nom. Il suffit de beaucoup travailler afin d’être parmi les meilleurs. Avec un minimum, on peut s’en sortir. Dès lors que vous êtes parmi les meilleurs, vous êtes réclamés puisque vous vous serez imposés. Et là, vous verrez quelqu’un qui va vous aider et vous propulser. Ainsi, l’argent viendra facilement », a-t-il souligné.
M.M