Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
Les questions orales avec ou sans débats et autres questions d’actualités à l’endroit du gouvernement sont monnaie courante sous cette 7ème législature. Après Dakpè Sossou et Jean Marie Alagbé qui sont des habitués de cet exercice, deux autres députés viennent de rallonger la liste des « poseurs de questions ». Et pour preuve, dans la droite ligne de leur rôle de contrôle de l’action gouvermentale, André Biaou Okounlola et Adam Bagoudou, puisque ce sont d’eux qu’il s’agit, viennent d’adresser plusieurs questions au gouvernement du Président Talon. Leurs inquiétudes est orientée dans le domaine de l’éducation, et plus précisément dans l’enseignement supérieur. Ainsi donc, dès le démarrage de la deuxième session ordinaire de l’année en cours prévue pour mi-octobre, le gouvernement du président Talon devra répondre à ces députés Okounlola et Bagoudou qui ont déposé le Jeudi 22 septembre 2016, une serie de questions d’actualités au gouvernement. Les questions sont en trois points dont voici la teneur.
Questions d’actualités
Le Gouvernement à travers Madame le Ministre des Enseignements Supérieurs vient d’instruire les Autorités rectorales des quatre Universités de la nouvelle carte universitaire a polémique quelques Doyens des Centres Universitaires d’interdire de faire des investissements et de recruter de nouveaux bacheliers en 1ere année pour le compte de l’année 2016-2017 dans les Centres Universitaires de Save et de Tchaourou. Pourtant ces centres universitaires ont en général bénéficié de lourds investissements financés sur budget national en particulier celui de Tchaourou qui a été installé dans un domaine de près de cinquante hectares et qui a bénéficié des infrastructures définitives (Amphithéâtre, bureaux, salles polyvalentes, etc..). Toutefois, dans le Compte Rendu hebdomadaire du Gouvernement, le Ministre d’Etat, porte –parole du Gouvernement, a fait un point de presse en annonçant la création de deux autres Centres Universitaires.
Des centaines de nouveaux bacheliers résident dans ces localités et n’ont pas les moyens de se déplacer vers d’autres villes pour entamer leur cursus universitaire. Cet état de chose pourrait engendrer l’abandon des cours par certains bacheliers, faute de moyens de déplacement et d’hébergement. Pour ce faire, il est demandé au Gouvernement :
1-Pourquoi une telle décision de la part du Gouvernement ?
2-Est-ce qu’une telle mesure est opportune et judicieuse à la veille de la rentrée ?
3-Quelles sont les dispositions prises par le Gouvernement pour que les étudiants qui veulent s’inscrire dans ces différents Centres Universitaires soient réorientés vers d’autres Centres ?
Ont signé
Hon. André Okounlola-Biaou Hon. Adam Bagoudou