Société
Assemblée générale des Nations Unies : Ousmane Alédji propose la mise en place de mécanismes nouveaux de promotion de la paix dans le monde
Publié le vendredi 23 septembre 2016 | La Nouvelle Expression
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En marge de la 71e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, Ousmane Alédji, promoteur du centre culturel Artisttik Africa, a livré un discours fort édifiant sur l’urgence à bâtir un monde de paix, afin d’éviter les crises auxquelles sont confrontées certaines nations. Ce fut également une occasion pour ce promoteur culturel de sensibiliser les Nations Unies au sujet de la campagne « Pétition pour la paix ».
« Le plus cruel des naufrages n’est pas d’échouer au fond de l’océan, écrasé par les misères et les guerres ; est naufragé tout homme qui se tient debout sur sa conscience et qui hurle à l’oreille de l’autre : je n’ai plus rien à perdre ». A travers cette phrase fort simple mais très évocatrice, prononcée lors de son discours, Ousmane Alédji a voulu attirer l’attention des 193 Etats membres de l’ONU sur la souffrance des peuples. Une souffrance cruelle à laquelle ils sont assujettis au nom des intérêts des grandes puissances, lors des crises entre nations. Ce qui entraîne parfois le déplacement de ces valeureux habitants des régions qui les ont vus naître et où ils ont investi la grande partie de leur fortune vers d’autres horizons qui leur sont étrangers. Et pour arrêter ce départ massif des populations, qui se sentent en insécurité chez eux, le promoteur culturel, metteur en scène et initiateur de la pétition pour la paix propose « de réduire considérablement le grand nombre de gens qui meurent de faim ou qui boivent la boue, qui n’ont ni toîts, ni écoles, ni hôpitaux, ni sécurité sociale, ni même notre attention, le terreau où les extrémismes naissent et où les extrémistes de toutes natures sèment ; réduire considérablement le grand nombre de gens qui pensent n’avoir plus rien à perdre, car selon lui, « …il y va de notre sécurité, de la sécurité de nos enfants et de l’avenir de la planète. »
Au sujet de la pétition
Pour se faire entendre par les nations représentées lors de cette Assemblée générale, Ousmane Alédji a présenté son initiative, cette pétition, « La paix par un autre chemin », qui à l’en croire est partie de l’idée originale du Professeur Albert Tévoèdjrè, qui consiste à éduquer à la paix et au développement à travers le dialogue interreligieux et interculturel et pour laquelle, rappelle t-il des personnalités de renom venant d’horizons divers : de la culture, de l’engagement social et avec des expériences professionnelles variées, ont accepté de prendre en charge avec le Gouvernement du Bénin.
La pétition vise donc à collecter le plus grand nombre de signatures en Afrique et à l’échelle de la planète pour conduire au renforcement et à la coordination plus efficace des agences et structures internationales chargées du dialogue interreligieux et interculturel pour la paix. Il s’agira donc entre autres « d’appuyer de façon appropriée les Etats en vue d’établir un cadre de concertation du dialogue interreligieux et interculturel donnant davantage de moyens et d’opportunités pour la promotion de rencontres entre jeunes de divers horizons socioculturels et professionnels et renforçant les mécanismes du «vivre ensemble» ; de multiplier des centres de formation et instituts universitaires consacrés au dialogue interreligieux et interculturel spécialement dédié à des actions communes de développement solidaire ; de contribuer à donner corps à la proposition d’une journée internationale consacrée au dialogue interreligieux et interculturel porteur de développement etc.
Tony LOHOU
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