L’hécatombe annoncée pour le vote du collectif budgétaire exercice 2016 de la Mairie de Cotonou n’a pas eu lieu. En effet, au regard du contexte politique particulièrement sensible, certains prophètes de malheur avaient prédit une atmosphère électrique. Mais c’est plutôt dans une ambiance conviviale empreinte de fraternité que se sont déroulés les travaux de la 3ème session ordinaire du Conseil Municipal de Cotonou tenus les 21, 22 et 23 Septembre 2016. Une issue favorable que le Président du Conseil El Hadj Léhady Vinagnon SOGLO attribue à Allah, le Clément et le très Miséricordieux qui, à tout point de vue, ne l’a jamais lâché. En effet, par 46 voix pour, 0 contre et une abstention, les 47 conseillers municipaux présents et représentés ont décidé de plébisciter le collectif budgétaire exercice 2016 de la Mairie de Cotonou. Equilibré en recettes et en dépenses, le budget de la ville s’élève désormais à environ 16,9 Milliards de nos francs. Par cet acte, les élus municipaux du PRD, de l’UN, des FCBE, du RESO-ATAO et bien entendu de la RB ont donné les moyens à l’autorité municipale de Cotonou de poursuivre la mise en œuvre de sa politique pour le développement de la ville.
Rappelons que lors des débats qui ont précédé le vote de ce budget, les élus ont remercié le Maire et son équipe pour les avancées notables réalisées lors de l’élaboration de ce collectif budgétaire qui prend en compte la majorité de leurs préoccupations. Toutes choses qui ont amené les conseillers à saluer le savoir-faire de l’équipe municipale qui fait l’effort de prendre en compte leurs remarques et suggestions. Ce qui justifie le vote quasi-unanime de ce budget. Un vote de confiance qui n’a pas manqué de soulager le Maire qui a remercié Dieu pour ses manifestations dans sa vie. On se rappelle que c’est la même faveur divine qui l’avait porté à la tête de la ville de Cotonou en Août 2015 alors que personne ne s’y attendait. Mais en bon croyant, Léhady Vinagnon SOGLO y avait cru jusqu’au bout. Et quand il l’avait obtenu, il n’avait pas manqué de remercier Dieu. En témoignent les premiers mots de son discours d’investiture. « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur le juste juge me la donnera… », Avait-il confessé.
Gérard Akpo