Les paramédicaux réunis au sein de l’intersyndicale des ressources humaines en santé menacent d’aller en grève. Mécontents du traitement à eux réservé par le Nouveau départ du président Patrice Talon, ils ont annoncé, ce mardi à Cotonou, leur intention de paralyser le secteur de la santé par un mouvement de débrayage. La grève prend effet à partir du mardi prochain, 4 octobre 2016 à 8h et sera observée durant 48 heures. Les défalcations opérées sur les salaires des agents du CNHU-HKM pour des faits de grève ; le non-paiement à ce jour des agents contractuels recrutés en 2014, la signature du décret d’indemnité de logement ; le paiement de primes de risque, le paiement des rappels de primes de motivation figurent au nombre des revendications. « Nous n’allons pas démordre si l’on ne règle pas ces problèmes », a mis en garde le coordonnateur du mouvement. Les paramédicaux reprochent en outre au gouvernement de la rupture, en place depuis cinq mois, leur absence au nombre des personnes identifiées pour faire partie de la commission technique chargée des réformes dans le secteur de la santé. Alors qu’ils sont acteurs à part entière du secteur, les paramédicaux ne comprennent pas qu’on ne leur permette pas de réfléchir, au même titre que les professeurs et autres médecins qui y figurent. « Nous devons avoir des représentants dans cette commission », ont-ils revendiqué, refusant de voir d’autres décider à leur place. Si leurs revendications restent sans suite, les paramédicaux qui se disent ouverts au dialogue, promettent de passer au rythme de 48 à 72h de grève hebdomadaire.
Flore NOBIME