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© Autre presse par DR
En RDC, la Section VIH/Sida de la Monusco effectue des séances de sensibilisation à l`endroit des ex-combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda regroupés au centre de transit de Walungu. |
Le Centre de promotion sociale d’Aplahoué (CPS) a organisé mardi, à la salle de réunion de ce centre, une communication pour un changement de comportement au profit des personnes vivant avec le VIH/SIDA de la localité.
Animée par un psychologue et un juriste, cette séance de communication pour un changement de comportement axée autour de quatre thèmes a pour but de renforcer la psychologie des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) afin qu’elles puissent supporter les différentes formes de discrimination dont elles sont victimes au sein de la communauté.
Alban Zounon, psychologue clinicien, après avoir fait un rappel sur l’infection à VIH et mis un accent sur la différence entre le séropositif et le malade du SIDA, a, ensemble avec les participants, relevé les difficultés psychologiques et sociales dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH. Pour lui, les difficultés étant inhérentes à toute existence humaine, il urge donc d’avoir une connaissance de son statut ; de prendre un engagement décisionnel à œuvrer pour une continuité existentielle ; faire résolument face à son traitement au quotidien, gage d’une stabilité sanitaire ; dire non à l’auto-victimisation de soi et faire des efforts progressifs à une résilience positive.
Parlant de la gestion d’une grossesse par une PVVIH, le communicateur a souligné que le statut de VIH ne saurait être une condition suspensive de grossesse car, précise-t-il, « si la découverte du statut est antérieure à la grossesse, l’observance du partenaire porteur est déterminante et dans le cas où elle est postérieure à la survenue de la grossesse, le terme du processus est fonction de la bonne observance de la gestante d’où le soutien et l’accompagnement du conjoint doit être de mise pour une suite favorable ».
A la fin de la séance, le chef du Centre de promotion sociale d’Aplahoué, Eulaud Baba, a exhorté toute personne ayant une vie sexuelle active à se faire dépister gratuitement et régulièrement dans les centres de santé avant d’ajouter que l’idéal est de se prévenir et quand on est infecté de suivre le traitement aux anti-retro-viraux et tout ce qui suit pour pouvoir vivre longtemps auprès de sa femme et ses enfants.
ABP/CBA/TB
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