Les membres de la Commission nationale de migration de l’analogique au numérique (CNMAN) en conclave ce mardi avec les membres du gouvernement ont exposé les difficultés qui entravent l’aboutissement du processus de la migration de l’analogique au numérique afin de trouver des solutions idoines pour que la diffusion en numérique sur l’ensemble du territoire soit effective au plus tard en juin 2017.
«Nous avons amorcé le tournant décisif pour la réalisation de ce processus dont le date butoir est fixée pour juin 2017. Nous ne devons pas la rater au risque d’être en marge puisque l’extinction du signal analogique est avant la fin de l’année 2017», a indiqué la ministre en charge de la communication Madame Rafiatou Monrou.
Pour cette raison, renchéri-t-elle, nous avons repris les travaux avec l’ensemble des membres impliqués dans ce processus pour qu’ils puissent mettre les bouchés doubles dans la réalisation de cet objectif.
Le Secrétaire permanent de la Commission nationale de migration de l’analogique au numérique, Christian de Souza a expliqué les raisons du retard, qui sont dues essentiellement au financement du processus par les gouvernants. Actuellement, dit- il, n’y a que cinq pays en Afrique qui ont pu réaliser cette transition.
A l’en croire, le Bénin n’est pas le seul pays à trainer les pas, c’est un processus complexe qui prend en compte beaucoup de paramètres.
Il a fait comprendre aux journalistes que ce changement est une révolution qui va toucher chaque professionnel de média dans son quotidien.
Pour cette raison, Il a exhorté les journalistes à se former d’avantage dans tous les domaines pour ne pas être dépassé par les événements.
ABP/AE/DKJ