Hyppolite Gansè, promoteur d’établissement scolaire avait effectué une sortie pour dénoncer des erreurs de calcul de moyennes de certains candidats refusés à l’examen du Bepc 2016. Selon le promoteur, plusieurs candidats de la catégorie ML auraient échoué simplement en raison d’une mauvaise applicabilité des coefficients. Et, pour une seule sortie du promoteur, le Directeur des examens et concours Mahougnon Kakpo en a effectué plusieurs, notamment à travers conférences de presse et autres passages dans les éditions de journal. En réponse à la préoccupation de l’intéressé, le Dec affirme n’avoir fait qu’appliquer les textes, notamment l’arrêté datant de 2012. Mahougnon Kakpo avait-il appliqué ces textes lors de sa précédente nomination à la tête de la Dec avant celle effectuée par le régime de la Rupture ? Si oui pourquoi cela n’a-t-il plus été appliqué après? Le Dec a-t-il daigné vulgariser cet arrêté avant sa mise en application?Les acteurs ont-ils été informés ou ont-ils été associés à l’application de cet arrêté ? Detoute façon, les victimes ne réclament que justice. Elles ne demandent que la permutation des coefficients 2 et 3 respectivement pour les langues vivantes 1 et 2, selon le choix opéré par les candidats. Au lieu que le Dec multiplie les sorties médiatiques au moyen d’arguments pour en rajouter à la misère des candidats, Mahougnon Kakpo ferait mieux de garder latête froide et de mobiliser ses collaborateurs ainsi que sa cellule informatique pour revoir et corriger les erreurs, si erreur il y avait. Cette situation ne doit laisser personne indifférent. La société civile ainsi que les syndicats et autres défenseurs de droits des vulnérables sontinterpelés afin que letir soit corrigé.
M.M.