Les paramédicaux des hôpitaux et centres de santé publics du Bénin menacent d’observer dès mardi prochain, une grève d’avertissement de 48 heures, en vue d’exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail , a appris mercredi Xinhua, de sources officielles à Cotonou.
Selon la motion de grève adressée aux membres du gouvernement béninois, l’Intersyndicale des ressources humaines en santé (IRHS), veut avoir de l’exécutif béninois la rétrocession des défalcations opérées sur les salaires des agents du Centre national hospitalier et universitaire de Cotonou, pour des faits de grève.
Les infirmiers, les sages-femmes, les anesthésistes et les techniciens de laboratoire, regroupés au sein de l’IRHS, exigent aussi des autorités politiques béninoises, le paiement des primes aux agents contractuels recrutés en 2014 ; la signature du décret d’indemnité de logement ; le paiement de primes de risque et le paiement des rappels de primes de motivation.
"Nous n’allons pas démordre si l’on ne règle pas ces problèmes", a mis en garde le secrétaire général de l’intersyndicale, Adolphe Houssou.
Ces paramédicaux reprochent aussi à l’exécutif béninois leur absence au nombre des personnes identifiées pour faire partie de la commission technique chargée des réformes dans le secteur de la santé.
"Le comité chargé des réformes dans le secteur de la santé ne regroupe que des professeurs d’université. Alors que les acteurs premiers du système sanitaire du Bénin que sont les praticiens hospitaliers sont mis de côté", a déploré le secrétaire général de l’Intersyndicale, Adolphe Houssou.