Par : Giscard AMOUSSOU
Un peuple ne peu pas être en train de souffrir comme Jésus alors qu’il a un homme d’affaires multimilliardaire comme président de la République. Et pourtant, c’est la réalité aujourd’hui au Bénin. Les langues se délient. Talon n’a rien de social dans son programme. Talon met la population à jeun. Des déclarations qu’on a du mal à battre en brèche au vu des réalités actuelles. Et pour cause, depuis l’arrivée au pouvoir du chef de l’État, il n’a pu poser aucun acte social qui ressort de son propre gré malgré les maux qui minent le quotidien des populations. L’épidémie de choléra avec ses victimes ; le drame d’Avamè; l’invasion des champs de maïs par des chenilles destructrices ; l’inondation qui sévit actuellement dans le Septentrion avec de nombreuses victimes, etc. sont illustratifs des coups que reçoit le peuple béninois. En dehors de ces drames, il faut noter les nombreuses populations qui vivent dans l’extrême pauvreté. Autrement dit, sans moyens d’école pour leurs enfants, sans WC, sans eau, etc. et surtout sans le strict minimum pour ne pas dormir le ventre vide. Une situation tellement catastrophique sur le plan social alors qu’on tient de grands discours fait de bonnes intentions. Normalement, cela devra être la préoccupation majeure du chef de l’État qui en homme politique devra faire attention à ces maux. Malheureusement, il semble que ce n’est pas le cas. Quand on se rappelle des propos de l’ancien président Boni Yayi sur la fortune de Talon, il faut à se demander pourquoi ce dernier ne met pas au moins 1% de sa fortune à la disposition du peuple pour des œuvres caritatives pour soulager la souffrance des populations. La question mérite d’être posée puisqu’après plus de cinq mois de gestion du pouvoir d’Etat, la population continue de souffrir et va au lit en craignant que le ciel ne lui tombe sur la tête le lendemain. Au total, ce qui manque au président Patrice Talon, est ce flair social, ce sens d’action caritative à l’endroit de la population. Le peuple crie aujourd’hui sa désolation puisque les chantiers qui l’attendent, sont loin de trouver un début de solution. L’absence jusque-là d’actions pour soulager les localités qui sont victimes de divers maux interpelle. La suspension des contrats des organes de presse sans une lueur d’espoir, les annulations de concours sans un autre palliatif ; bref, tout est laissé en l’état.
La situation devient plus que dramatique quand un chef d’État reste insensible aux maux qui minent sa population. La rétention de l’information qui pourrait donner un espoir à certains reste un autre danger. Les feux sont en train de rougir car le gouvernement agit la fleur au fusil. Alors, à lui de se ressaisir pour redresser la pente.