Cotonou (Bénin) - Au total, quarante mille hectares de cultures ont été dévastées par suite des attaques de criquets, de chenilles ainsi que des inondations consécutives à la montée des eaux fluviales dans la partie nord du Bénin, a appris APA de source officielle.
Faisant le bilan du péril acridien, Pascal Irené Koupaki, ministre d’Etat Secrétaire général à la Présidence de la République a indiqué que ces pertes en cultures représentent un peu moins de 4% de la production agricole pour cette campagne agricole, ceci sur la base des estimations faites par les services techniques du ministère en charge de l’Agriculture.
Le point fait sur l’impact de l’inondation sur les infrastructures révèle selon le ministre d’Etat, que des ouvrages ont cédé sous la furie des eaux.
Face à la situation, le gouvernement a promis d’assurer une surveillance très rapprochée dans les zones victimes de ces catastrophes.
Un appui pour le transport de la production agricole vers les marchés d’une zone à une autre est envisagé pour atténuer les effets sur les prix des denrées et produits de rentes, apprend-on.
Depuis début septembre, le débordement des eaux du fleuve Niger avait fait des ravages notamment dans les communes de Kouandé, Banikoara et Malanville pendant que des criquets et chenilles ravageuses dévastaient les champs de maïs, de coton, et autres dans les communes du Borgou et de l'Alibori, bastions du coton, premier produit d'exportation au Bénin.
DJ/cat