Les filières touchées par les inondations
Les filières qui sont touchées, dépendent des zones de production. Si vous prenez Banikoara, vous avez le coton et le maïs. Glazoué, c’est le maïs. Ici et là, si ma mémoire est bonne, c’est 40 mille hectares qui sont touchés par les inondations et les effets. C’est cela qui fait grosso modo un peu moins 4% de la production.
Le maïs est touché, mais pas en grande quantité. Donc l’impact sur les prix sera amoindri. Et d’ailleurs, le chef de l’Etat a donné des instructions au ministre de l’Agriculture et à celui du commerce, pour qu’on puisse faire si le problème devrait se poser, une régulation des marchés, avec le transport de la production d’une zone à l’autre pour que les effets sur les prix ne soient pas importants.
A propos du recrutement des auditeurs de justice
Chacun doit jouer sa partition. Il y a un déficit dans le secteur judiciaire. Les différents scénarii qui ont été menés conduisent au recrutement dans l’immédiat, avant la fin de 2016, de 80 auditeurs de justice qui iront à l’Enam pour leur formation. Tous ne sortiront pas forcément magistrats. A l’issue de la formation, on verra. Mais on n’a pas encore engagé les modalités de recrutement de ces 80 auditeurs de justice. Donc, chaque chose en son temps. C’est aujourd’hui que la décision de recruter a été prise par le gouvernement. On attendra que les ministères de la Justice et de la Fonction publique organisent ce concours. Ce sera organisé dans les règles de l’art parce que le chef de l’Etat y tient. Je vous ai dit la dernière fois que nous une série de concours à organiser. Il faut prendre méthodiquement le temps de bien organiser les choses pour que les vrais virus ne rentrent pas dans le système.